17 décembre Femmes Noël sans abus, ni violence à Moose Jaw Noël, cette belle fête où tous célèbrent en famille. Noël, ce temps de réjouissance où...
Nouveau souffle pour le Rock mobile de l’AJF Grâce à une subvention de 6 610$ du Fonds d’infrastructure du gouvernement saskatchewannais, l’Association jeunesse...
Le Parlement jeunesse fransaskois de l’AJF: Une expérience qui laisse sa marque Au delà d’un exercice d’initiation au système parlementaire, le directeur général de l’AJF, Julien...
Le 19e Parlement jeunesse fransaskois: Oui aux études universitaires gratuites, non aux pneus d’hiver obligatoires La 19e édition du Parlement jeunesse fransaksois (PJF) organisé par l’Association Jeunesse Fransaskoise s’est conclue...
Un projet de recherche d’envergure pour la santé physique et mentale des militaires et vétérans L’Institut canadien de recherche sur la santé des militaires et des vétérans coordonne depuis 2010 les études...
10 septembre 2015 Sébastien Németh 21265 2015, Éditorial, Bénévolat Plus le temps Réflexion sur le bénévolat Nous n’avons plus le temps de rien. Plus le temps de mobiliser son énergie pour organiser notre évènement communautaire. Plus le temps de passer des heures en réunion pour faire germer les contours du projet. Plus le temps de rester devant l’ordinateur, à se gratter le cuir chevelu pour écrire la demande de subvention. Plus le temps de remplir les fichiers informatiques, calculette à la main, pour évaluer son budget. Plus le temps pour surveiller fébrilement le compte en banque et vérifier l’arrivée de l’argent. Si un évènement a lieu, nous n’avons plus le temps de battre le rappel pour que les autres viennent aider à préparer la salle. Plus le temps d’installer les tables, les chaises. Plus le temps d’aller au supermarché acheter la bouffe pour 250 personnes affamées. Plus le temps de s’installer en cuisine pour émincer, découper, éplucher, trancher, saupoudrer…bref…pour préparer quelque chose et nourrir les visiteurs. Plus le temps d’enfiler un tablier et d’empoigner une louche pour servir les spectateurs. Plus le temps de passer la soirée, l’oreille collée au combiné téléphonique pour réclamer des dons. Plus le temps d’enfiler un T-shirt fluo pour renseigner et guider les gens (avec le sourire). Plus le temps de rester jusqu’à 2 h du matin pour ranger, nettoyer, éponger et laver la salle. Plus le temps de s’engager dans un conseil d’administration. Plus le temps d’examiner des finances abstraites qui diminuent comme peau de chagrin. Plus le temps d’orienter des décisions stratégiques. Plus le temps de concilier bénévolat, travail, loisir et vie de famille. Et si le bénévolat, le soutien à son groupe, c’était tout ça à la fois? Et si la communauté c’était le travail et le loisir? Et si la communauté c’était une famille? La communauté c’est nous. Nous sommes la communauté. Lui consacrer du temps, c’est se donner du temps à soi. Partager Imprimer