Communication 6 janvier 2015 Dans l’Eau vive en 2014 Index des articles parus dans l'Eau vive au cours de 2014 L’année 2014 a été forte en événements, que ce soit dans les communautés locales de la Saskatchewan ou dans d’autres communautés francophones au Canada ou ailleurs. Nous vous présentons l'index des articles parus dans l'Eau vive au cours de l'année. Vous pouvez consulter les numéros 2014 de l’Eau vive sur...
6 janvier Politique Le Canada considère ce développement comme préoccupant et dangereux La Palestine sera membre de la CPI à compter du 1er avril, annonce Ban Ki moon Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a annoncé que les Territoires palestiniens se joindront à la Cour...
Une progression, lente mais continue dans l’offre des services en français en Saskatchewan «Il y a une progression sensible au niveau des services offerts à la population» a constaté la présidente de...
Activités des Fêtes des ainés de Saint-Denis Le 7 décembre les Ainés se réunissaient pour leur activité de Noel et des Fêtes. La présidente,...
Le Chœur des plaines chante Noël Le dimanche 14 décembre en l’Église Les Saints-Martyrs-canadiens, quelque soixante personnes se sont déplacées...
Soiree Bingo à Bellegarde Environ 100 personnes ont participé à la soirée bingo de Bellegarde et 23 membres de la communauté ont donné...
13 novembre 2014 Société Historique de la Saskatchewan 32247 2014, Société, Guerre et enjeux militaires « C'est une victoire, parce que j'en suis sorti vivant » Roland Dorgelès (1885-1973), Les Croix de bois (1919) Quelques anecdotes sur la guerre de 14-18 Tous connaissent la Première Guerre mondiale. À chaque année, on fait honneur aux millions de soldats de toutes origines qui ont sacrifié leur vie au nom de la liberté et de la patrie, quelle qu’elle soit. Et avant leur destin tragique, on parle souvent des conditions abominables dans lesquelles ils ont vécu dans les tranchées, sous la pluie de bombes qui berce la vie de son chant de danger et de mort imminente. Pour les soldats alliés, dont les soldats canadiens font partie, le temps est réparti entre plusieurs jours au front et quelques jours de repos lorsque la relève arrive. Alors que le front est un enfer, les jours de repos ont l’allure d’une fête où le soldat est aux petits soins. La revue des queues Oui, vous avez bien lu! Quand le soldat laisse le front, voilà plusieurs semaines qu’il se débarbouille dans des trous boueux d’obus et qu’il porte les mêmes vêtements. Les jours de repos signifient : se doucher, se raser, faire sa lessive, dormir et se faire épouiller. La « revue des queues » est ce moment tant attendu où le soldat peut se débarrasser de la vermine grâce aux soins d’un épouilleur professionnel. Bien entendu, tout le corps y passe! Pour rassurer les soldats, on raconte que les poux français sont plus fins que les grossiers poux puants allemands. Photo: Musée canadien de la guerre Poilu’s Park Le poilu, c’est le soldat français, surnommé ainsi parce qu’il a rarement l’occasion de se raser. Dès 1915, un véritable parc d’attraction est organisé pour distraire le soldat au repos. Séances musicales, natation, combats de boxe, courses à pied, à vélo ou à cheval, parties de soccer... et même un Poilu’s music hall! Pour les Américains et les Canadiens, c’est le YMCA qui a la charge d’amuser les soldats, grâce à des activités sportives qui gardent les militaires en forme. Théâtre dans les tranchées Pour ajouter au divertissement, des pièces de théâtre sont présentées par des vedettes comme Sarah Bernard ou par des soldats. Même les obus ennemis qui éclatent à proximité ne réussissent plus à détourner l’attention du public, qui parfois s’émoustillent devant des travesties évidentes. Avec tous ces soins et divertissements, l’arrière, ceux qui ne se battent pas, comprennent mal les soldats. Ils ne voient que fainéantise et aimeraient bien que l’armée porte l’attaque qui mettrait fin à la guerre. Alors que certains meurent sur le front, d’autres s’amusent gaiement. Mais ces hommes ont frôlé la mort hier et mourront peut-être demain. Qui peut leur reprocher de vouloir fuir l’enfer de la guerre, ne serait-ce qu’une journée? Pour faire tenir un moral déjà anéanti par la mort et le danger constant, il faut garder l’esprit du soldat occupé. Photo: Musée canadien de la guerre Balises SHS guerreJour du souvenir Partager Imprimer