Écoles fransaskoises 3 décembre 2014 Une ouverture qui pourrait devenir une brèche Je vois la dominance de l’anglais à une rencontre aussi importante que celle de Lloydminster comme un signal d’alarme. Qu’on se rappelle l’exemple de la Coopérative d’habitation Villa Bonheur à Saskatoon. Par souci de rentabilité, elle avait accepté d’accueillir des anglophones. Aujourd’hui, les rencontres de son...
3 décembre Spectacle Premier spectacle en Saskatchewan pour Lisa LeBlanc Le jeudi 27 novembre dernier, l’artiste acadienne de renommée internationale a donné sa première prestation devant...
L'ACF parmi les signataires d'une lettre ouverte Pour une commission indépendante sur l’avenir de CBC/Radio-Canada Nous, les signataires de cette lettre, représentons les communautés francophones et acadiennes du Canada - 2,6 millions de citoyens...
Le CSF accepte les conclusions de la vérificatrice provinciale Il y a plus d’un an, le Conseil scolaire fransaskois a entamé un long processus de redressement, nécessitant la mise en...
Le théâtre québécois en deuil: Paul Buissonneau s'éteint à l'âge de 87 ans L'homme de théâtre Paul Buissonneau, qui a aussi été le "Picolo" d'une génération ou deux, est...
L'attrait des anglophones pour l'école fransaskoise est-il uniquement... Rencontre sur l’avenir de l’école fransaskoise de Lloydminster : Des discussions presqu’uniquement en anglais Grâce à la nouvelle stratégie numérique de la Société Radio-Canada, le grand public a pu assister par...
10 février 2023 Dominique Liboiron 20291 Chroniques, Aventure et plein air, Sport Un voyage en canot jusqu’à La Nouvelle-Orléans Le 28 janvier est une journée importante pour moi. Ce même jour en 2013, je suis arrivé en canot à La Nouvelle-Orléans après un voyage de huit mois et 3 270 miles, soit 5 232 km. Depuis, dix ans se sont écoulés et j’ai eu la chance de réfléchir sur mon expérience et la façon dont elle m’a transformé. L’idée du trajet m’est venue à la suite du décès de mon oncle Michel Hamon de Gravelbourg. M’Nonc Mitch, comme on l’appelait, est mort d’une crise cardiaque à l’âge de 42 ans et j’ai voulu lui rendre hommage en reconnaissance du rôle qu’il avait joué dans ma vie. Le 28 janvier 2013, je suis arrivé à La Nouvelle-Orléans après 8 mois de voyage. Le 28 janvier 2023, j’ai réfléchi à l’effet que le voyage a eu sur moi. Photo : Dale Sanders Étant donné qu’il aimait beaucoup la musique cajun et le jambalaya, j’ai décidé de répandre ses cendres en Louisiane. En cours de route, je voulais sensibiliser le public au sujet des maladies du cœur. Le voyage a commencé le 8 juin 2012 à Eastend, en Saskatchewan. Je suis parti sur la rivière Frenchman, puis dans le Montana j’ai gagné la rivière Milk, suivie par la rivière Missouri qui m’a mené au fleuve Mississippi à la mi-novembre. J’ai suivi le Mississippi pendant deux mois et demi avant de rejoindre La Nouvelle-Orléans le 28 janvier 2013. Un voyage riche en apprentissages Durant ma traversée des États-Unis du nord au sud, j’ai connu des joies et des peines, ainsi que des aventures et des obstacles. Le tout m’a aidé à évoluer. Le Dominique qui a mis les pieds dans son canot à Eastend n’est pas le même que celui qui a gagné La Nouvelle-Orléans huit mois plus tard. Le voyage a beaucoup rehaussé ma confiance. L’expérience m’a montré que j’étais compétent et que je pouvais surmonter de grands obstacles. Par exemple, si quelqu’un me demandait aujourd’hui de marcher du Canada jusqu’à la pointe de l’Amérique du Sud, je n’ai pas l’ombre d’un doute que je pourrais y parvenir. Je suis aussi plus à l’aise avec la peur et je la ressens moins souvent qu’auparavant. J’ai appris que la peur n’était pas la voix du non, mais plutôt celle qui nous dit de faire attention, même si souvent elle déparle. Il suffit de savoir quand l’écouter et quand l’interrompre. Michel Hamon aimait beaucoup être oncle. Ici, il est avec sa nièce Marielle Hamon. Photo : Dominique Liboiron En outre, j’ai fait l’expérience de la bonté des Américains. Je me souviens de cette madame dans le Dakota du Sud que je n’avais jamais rencontrée auparavant et qui m’a prêté sa voiture pour que j’aille à l’épicerie. Autre exemple, un soldat américain en Afghanistan a entendu parler de mon voyage dans les nouvelles et m’a envoyé 250 dollars par internet pour m’aider à honorer mon oncle. Je reste encore épaté par son geste. Dans ma prochaine chronique, je décrirai l’expérience de répandre les cendres de M’Nonc Mitch à La Nouvelle-Orléans. Pour en savoir plus au sujet de mon voyage ou pour voir des photos et des vidéos, visitez www.canoetoneworleans.com Partager Imprimer