Économie 20 novembre 2014 Lauriers de la PME: L'entreprise saskatchewannaise Over the Hill Orchards reçoit le prix « entreprise de transformation ».
20 novembre Littérature Un nouveau livre de l'auteure manitobaine Annette Saint-Pierre Le fils de Louis Riel : une vie au ras des pâquerettes... dans la plus grande obscurité La vie et les écrits de Louis Riel, chef métis et père du Manitoba, sont bien connus. La vie de son dernier descendant, Jean Riel, est trop...
L'immigration vue de l'intérieur: de l'importance du travail Chez-moi, j’étais quelqu’un. Ici je ne suis personne. Toute ma vie j’ai travaillé, j’ai toujours fait vivre ma famille....
Grâce à la communauté fransaskoise j’ai pu garder mon français Robert Craig, lauréat du prix Prix Alpha Sask Cette année, le prix Alpha Sask récompensait un texte répondant à la thématique Pourquoi avez-vous...
Robert Latimer : Entre légalité et justice Il semble que notre système judiciaire soit moins tolérant envers le meurtre par compassion qu'envers le meurtre par vengeance....
Francotronik vol.2 : Quand la musique fusionne les cultures REGINA - C’est le 15 novembre dernier qu’a eu lieu la 2e édition du Francotronik. La soirée, organisée par Shawn...
10 septembre 2015 Sébastien Németh 21254 2015, Éditorial, Bénévolat Plus le temps Réflexion sur le bénévolat Nous n’avons plus le temps de rien. Plus le temps de mobiliser son énergie pour organiser notre évènement communautaire. Plus le temps de passer des heures en réunion pour faire germer les contours du projet. Plus le temps de rester devant l’ordinateur, à se gratter le cuir chevelu pour écrire la demande de subvention. Plus le temps de remplir les fichiers informatiques, calculette à la main, pour évaluer son budget. Plus le temps pour surveiller fébrilement le compte en banque et vérifier l’arrivée de l’argent. Si un évènement a lieu, nous n’avons plus le temps de battre le rappel pour que les autres viennent aider à préparer la salle. Plus le temps d’installer les tables, les chaises. Plus le temps d’aller au supermarché acheter la bouffe pour 250 personnes affamées. Plus le temps de s’installer en cuisine pour émincer, découper, éplucher, trancher, saupoudrer…bref…pour préparer quelque chose et nourrir les visiteurs. Plus le temps d’enfiler un tablier et d’empoigner une louche pour servir les spectateurs. Plus le temps de passer la soirée, l’oreille collée au combiné téléphonique pour réclamer des dons. Plus le temps d’enfiler un T-shirt fluo pour renseigner et guider les gens (avec le sourire). Plus le temps de rester jusqu’à 2 h du matin pour ranger, nettoyer, éponger et laver la salle. Plus le temps de s’engager dans un conseil d’administration. Plus le temps d’examiner des finances abstraites qui diminuent comme peau de chagrin. Plus le temps d’orienter des décisions stratégiques. Plus le temps de concilier bénévolat, travail, loisir et vie de famille. Et si le bénévolat, le soutien à son groupe, c’était tout ça à la fois? Et si la communauté c’était le travail et le loisir? Et si la communauté c’était une famille? La communauté c’est nous. Nous sommes la communauté. Lui consacrer du temps, c’est se donner du temps à soi. Partager Imprimer