Économie 20 novembre 2014 Lauriers de la PME: L'entreprise saskatchewannaise Over the Hill Orchards reçoit le prix « entreprise de transformation ».
20 novembre Littérature Un nouveau livre de l'auteure manitobaine Annette Saint-Pierre Le fils de Louis Riel : une vie au ras des pâquerettes... dans la plus grande obscurité La vie et les écrits de Louis Riel, chef métis et père du Manitoba, sont bien connus. La vie de son dernier descendant, Jean Riel, est trop...
L'immigration vue de l'intérieur: de l'importance du travail Chez-moi, j’étais quelqu’un. Ici je ne suis personne. Toute ma vie j’ai travaillé, j’ai toujours fait vivre ma famille....
Grâce à la communauté fransaskoise j’ai pu garder mon français Robert Craig, lauréat du prix Prix Alpha Sask Cette année, le prix Alpha Sask récompensait un texte répondant à la thématique Pourquoi avez-vous...
Robert Latimer : Entre légalité et justice Il semble que notre système judiciaire soit moins tolérant envers le meurtre par compassion qu'envers le meurtre par vengeance....
Francotronik vol.2 : Quand la musique fusionne les cultures REGINA - C’est le 15 novembre dernier qu’a eu lieu la 2e édition du Francotronik. La soirée, organisée par Shawn...
7 décembre 2017 Laurent Desrosiers 30799 2017, Société, Histoire et patrimoine, Les timbrés Le centenaire de l’explosion d’Halifax Le timbre commémoratif de l'explosion d'Halifax. C’était le 6 décembre 1917. Les carnages de la guerre 1914-1918 tiraient à leur fin. Ce jour-là, une autre sorte de carnage s’est produit, cette fois loin des champs de bataille européens, en Amérique du Nord, précisément à Halifax. Halifax était une ville d’environ 50 000 de population. Avant la guerre, elle souffrait des effets de la grande Dépression et de la chute de l’économie mondiale. Avec la déclaration de la guerre, elle est devenue une fourmilière d’activité. Le port de mer était le centre de toute cette effervescence. On expédiait vers l’Angleterre et l’Europe des millions de tonnes d’armes et de munitions, de blé, d’aliments de toutes sortes, et tout le nécessaire pour soutenir la guerre. Or, un accident se produisit dans le port. Une collision. Une collision entre deux navires, le Mont Blanc, chargé d’explosifs et le Imo. Pourquoi? Erreur humaine? Manque de manœuvrabilité d’un ou l’autre navire? Étroitesse du chenail d’accès au bassin du port pour ces deux navires gigantesques ? Un peu de tout, sans doute. Des flammèches produites par le bris de ferraille causèrent un incendie de produits très inflammables à bord du Mont Blanc. Un immense nuage de fumée noire attirait les curieux de la ville quand l’explosion se produisit, l’explosion la plus puissante créée par l’homme avant l’explosion atomique d’Hiroshima, en 1945. Les ondes de choc et le tsunami frappèrent Richmond, ce quartier d’Halifax où se trouvaient écoles, hôpitaux, églises, usines et résidences. La déflagration laissa près de 2 000 morts et plus de 9 000 estropiés. Richmond fut complètement rasé. Le choc fit éclater des fenêtres à Truro, 100 km plus loin. Le timbre pour commémorer cette tragédie a été émis le 8 novembre, soit un mois avant son centenaire. Les artistes du timbre ont combiné des illustrations du port d’Halifax et la page couverture du journal Halifax Herald au lendemain de l’explosion. C’est un timbre carré de 32 mm x 32 mm de valeur permanente. Postes Canada a imprimé en 4 couleurs 140 000 livrets de 10 timbres chacun. Partager Imprimer