18 octobre Santé C’est tout le bagage culturel du patient qu’il faut voir. Services de santé en français en milieu minoritaire: il faut aller plus loin que la question de la langue Lorsqu’on parle de services de santé en français en milieu minoritaire, il faut innover. Il faut aller plus loin que la...
Autochtones / Métis Des facteurs socioéconomiques et culturels influent sur la performance au chapitre de l'éducation et des compétences
Clearing the Plains; Disease, Politics of Starvation & the Loss of... Un auteur de Regina remporte un prix prestigieux pour avoir redonné vie aux enjeux autochtones du 19e siècle Dans son dernier ouvrage intitulé Clearing the Plains; Disease, Politics of Starvation & the Loss of Aboriginal Life, James...
Assemblée générale extraordinaire de l’ACFR L’assemblée générale extraordinaire de l’Association canadienne-française de Regina (ACFR), qui visait...
L’autobiographie d’Arthur Denis, "Mémoires du Shérif de Champêtre County"... Arthur Denis, leader et conteur fransaskois Au sud de Saskatoon se dresse le ranch Champêtre County. J’ai pu le connaître non pas en me rendant sur place, mais en lisant...
Un coin de paradis à 5 minutes de Prince Albert Little Red River: À la découverte d’un petit joyau naturel PRINCE ALBERT - Après une semaine de travail bien remplie, rien ne vaut une petite randonnée dans un écrin naturel dont les...
26 novembre 2015 Jean-Pierre Picard 35711 2015, Opinion, Société, Guerre et enjeux militaires Des Paris partout sur la planète Les marchands d'armes font des affaires d'or Paris Photo by DAVID ILIFF. License: CC-BY-SA 3.0 Pendant quelques heures Paris a subi un échantillon de la folie meurtrière qui secoue trop régulièrement de nombreuses villes dans le monde alors que des terroristes ont causé la mort de 130 personnes. Au même moment, Beyrouth pleurait ses 43 morts dans un attentat suicide. En Syrie, ces scènes sont quotidiennes. On y compte 250 000 victimes depuis 4 ans, la majorité des civils, femmes et enfants inclus. Au-delà de ces horreurs, il y en a qui se réjouissent. Les marchands d'armes font des affaires d'or avec les conflits. L'industrie militaire française a vendu pour 3 milliards $US d'armes à l'Arabie Saoudite. L'aventure militaire étatsunienne en Irak est estimée à 1.1 trillions$. Entre 2004 et 2011, les sociétés d'armement canadiennes ont vendu 8,29 milliards de dollars en armes aux "pays en voie de développement". Une heure de vol d’un CF-18 canadien coûte 250 000$. Faites le calcul… En 2013, les dépenses militaires dans le monde se sont faites au rythme de 3,3 millions $ par minute (ou 55 000$ par seconde). Ceci étant dit, on ne peut ignorer qu’il y a en ce moment des situations qui exigent une action militaire. Mais il ne faudrait surtout toujours répéter les mêmes erreurs comme en Afghanistan dans les années 70. À l’époque, des articles de journaux vantaient Oussama Ben Laden et ses hommes entraînés par la CIA pour foutre le bordel chez les occupants russes. Une fois les Russes sortis de là, on a tourné le dos à ce pays pour le laisser dans sa misère. Ben Laden avait là un terreau fertile pour une mobilisation autour d’Al Qaida. Quelques millions investis dans l’éducation et l’économie, comme le réclamait le sénateur américain Charlie Wilson, auraient permis d’économiser des milliards une génération plus tard pour réparer les pots cassés et le World Trade Centre serait peut-être encore debout. Et l’histoire s’est répétée en Irak en pire. Le coup de force des militaires occidentaux dans ce pays a déstabilisé la région en entier et permis la création de Daesh (Était islamique). En prime, les Américains ont laissé derrière eux de l’équipement utilisé maintenant par ces coupeurs de têtes. Le vrai travail commence une fois que l’on veut retirer les soldats d’une région. Qu’on se souvienne de l’expérience européenne. Après la première guerre mondiale, les accords de paix avaient laissé l’Allemagne humiliée et exsangue économiquement. Hitler n’a eu aucun problème à se faire entendre par la génération suivante d’Allemands. Après la deuxième guerre mondiale, la leçon avait porté fruit et les vainqueurs ont aidé l’Allemagne et le Japon à se reconstruire. D’ennemis, ils sont devenus partenaires. Il me semble qu’avec 3,3 millions par minute on pourrait régler bien des problèmes. Construire la paix est un bien meilleur investissement que la guerre… Sauf pour les marchands d’armes. Partager Imprimer