26 septembre Communautaire Résultats de la période de mises en candidature pour les élections générales de l’ACF La présidence élue, avis de scrutin à Regina et à Saskatoon et Zenon Park, sept renouvellements de mandat. La...
4 sur 100 à Gravelbourg L’Assemblée générale annuelle de l’Association communautaire francophone de Gravelbourg (ACFG) a permis de réunir au même endroit 4...
L’Écosse dit non à l’indépendance : le choix de la peur ou de la raison? On en parlait peu, mais de nombreux Canadiens regardaient du coin de l’œil ce qui se passait en Écosse.
De la belle visite à Gravelbourg Une quarantaine de personnes dont plusieurs enfants de la Communauté des Africains francophones de la Saskatchewan (CAFS) sont venues...
La CAFS part à la rencontre des communautés rurales La Communauté des Africains francophones de la Saskatchewan (CAFS) a organisé une activité de découverte des...
10 février 2023 Dominique Liboiron 20255 Chroniques, Aventure et plein air, Sport Un voyage en canot jusqu’à La Nouvelle-Orléans Le 28 janvier est une journée importante pour moi. Ce même jour en 2013, je suis arrivé en canot à La Nouvelle-Orléans après un voyage de huit mois et 3 270 miles, soit 5 232 km. Depuis, dix ans se sont écoulés et j’ai eu la chance de réfléchir sur mon expérience et la façon dont elle m’a transformé. L’idée du trajet m’est venue à la suite du décès de mon oncle Michel Hamon de Gravelbourg. M’Nonc Mitch, comme on l’appelait, est mort d’une crise cardiaque à l’âge de 42 ans et j’ai voulu lui rendre hommage en reconnaissance du rôle qu’il avait joué dans ma vie. Le 28 janvier 2013, je suis arrivé à La Nouvelle-Orléans après 8 mois de voyage. Le 28 janvier 2023, j’ai réfléchi à l’effet que le voyage a eu sur moi. Photo : Dale Sanders Étant donné qu’il aimait beaucoup la musique cajun et le jambalaya, j’ai décidé de répandre ses cendres en Louisiane. En cours de route, je voulais sensibiliser le public au sujet des maladies du cœur. Le voyage a commencé le 8 juin 2012 à Eastend, en Saskatchewan. Je suis parti sur la rivière Frenchman, puis dans le Montana j’ai gagné la rivière Milk, suivie par la rivière Missouri qui m’a mené au fleuve Mississippi à la mi-novembre. J’ai suivi le Mississippi pendant deux mois et demi avant de rejoindre La Nouvelle-Orléans le 28 janvier 2013. Un voyage riche en apprentissages Durant ma traversée des États-Unis du nord au sud, j’ai connu des joies et des peines, ainsi que des aventures et des obstacles. Le tout m’a aidé à évoluer. Le Dominique qui a mis les pieds dans son canot à Eastend n’est pas le même que celui qui a gagné La Nouvelle-Orléans huit mois plus tard. Le voyage a beaucoup rehaussé ma confiance. L’expérience m’a montré que j’étais compétent et que je pouvais surmonter de grands obstacles. Par exemple, si quelqu’un me demandait aujourd’hui de marcher du Canada jusqu’à la pointe de l’Amérique du Sud, je n’ai pas l’ombre d’un doute que je pourrais y parvenir. Je suis aussi plus à l’aise avec la peur et je la ressens moins souvent qu’auparavant. J’ai appris que la peur n’était pas la voix du non, mais plutôt celle qui nous dit de faire attention, même si souvent elle déparle. Il suffit de savoir quand l’écouter et quand l’interrompre. Michel Hamon aimait beaucoup être oncle. Ici, il est avec sa nièce Marielle Hamon. Photo : Dominique Liboiron En outre, j’ai fait l’expérience de la bonté des Américains. Je me souviens de cette madame dans le Dakota du Sud que je n’avais jamais rencontrée auparavant et qui m’a prêté sa voiture pour que j’aille à l’épicerie. Autre exemple, un soldat américain en Afghanistan a entendu parler de mon voyage dans les nouvelles et m’a envoyé 250 dollars par internet pour m’aider à honorer mon oncle. Je reste encore épaté par son geste. Dans ma prochaine chronique, je décrirai l’expérience de répandre les cendres de M’Nonc Mitch à La Nouvelle-Orléans. Pour en savoir plus au sujet de mon voyage ou pour voir des photos et des vidéos, visitez www.canoetoneworleans.com Partager Imprimer