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Dimanche 29 juin, des pluies torrentielles se sont abattues sur le quart sud-est de la province, déclenchant l’évacuation de l’hôpital de Melville (ré-ouvert jeudi 3 juillet) et de quelque 300 personnes en Saskatchewan (565 personnes au Manitoba). 54 villes et villages se sont déclarés sinistrés. 
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À l’initiative de la Saskatchewan Intercultural Association, une journée de manifestations culturelles a eu lieu au parc...

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  • Badmington à Regina
    Badmington à Regina

    Badmington à Regina

    L'Association communautaire de Regina organise des après-midi hebdomadaires de badmington.

    Quand : Tous les dimanches de 12 h à 14 h à compter du 8 septembre 2024
    Où : Gymnase de l'école Monseigneur de Laval - 3850, Hillsdale, Regina

    Lieu de l'événement: Gymnase de l'école Monseigneur de Laval - 3850, Hillsdale, Regina

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  • Café littéraire à Regina
    Café littéraire à Regina

    Café littéraire à Regina

    Les Éditions de la Nouvelle plume, en partenariat avec le Conseil culturel fransaskois et La Cité universitaire francophone, vous invitent à rencontrer et entendre une brochette d'auteur·trice·s.

    Quand : 17 octobre 2024 à 15 h - Bouquinerie des Éditions de la nouvelle plume sur place dès 14 h 30
    Où : Théâtre de La Cité universitaire francophone - 3737, Sagittaire Lane, Regina

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Le Fil fransaskois

Le langage des jeunes
Jeffrey Klassen 6731

Le langage des jeunes

Y’all voudriez en apprendre plus sur le langage des jeunes ? Je ne prétends pas être très au courant moi-même des manières de parler employées par les jeunes Fransaskois, mais c’est un sujet qui m’intéresse beaucoup parce que ce langage représente une façon innovante de s’exprimer qui contribuera à l’avenir du français dans notre province.

Afin de m’éclairer sur cette « parlure de la jeunesse », j’ai rencontré Janie Moyen, co-animatrice du balado Les Francos oublié·e·s et étudiante à l’Université d’Ottawa. 

Créé avec son co-animateur Ahdithya Visweswaran, ce balado représente un espace où tout est permis, linguistiquement parlant. Ici s’affichent un refus de la stigmatisation et une affirmation envers le français tel qu’il se fait entendre parmi les jeunes hors Québec.

Quelles tendances fleurissent actuellement chez la jeunesse fransaskoise ? Cette génération apporte des changements considérables au français, à tel point qu’un colon de la parlure fransaskoise ne s’y reconnaîtrait même pas. 

Janie raconte que son grand-père fransaskois parlait « juste le français », alors que les familles fransaskoises aujourd’hui sont souvent bi- ou multilingues. D’où les expressions y’all (un pronom de la deuxième personne du pluriel, formé de you all) et bunnyhug (un terme unique à la Saskatchewan pour désigner un chandail à capuchon), toutes deux empruntées de l’anglais saskatchewanais.

C’est l’fun !

On peut aussi soulever des sujets plus sérieux : par exemple, le langage des jeunes peut refléter de nouvelles sensibilités qui prennent racine, comme une plus grande inclusion auprès des personnes trans et non-binaires. Même si les jeunes fransaskois s’interpellent souvent avec des expressions genrées comme dude ou girl, il existe un effort accru de reconnaître les minorités de genre en employant des pronoms épicènes comme iel quand il convient au contexte. C’est alors que les jeunes se trouvent à l’avant-garde d’une transformation sociale

Ce n’est pas facile d’être en avance sur son époque. Janie m’a expliqué les enjeux que les jeunes Fransaskoises et Fransaskois doivent affronter. Pour commencer, Janie mentionne le fait d’appartenir à l’une des plus petites francophonies au Canada. Les jeunes ressentent vivement la pression de la relève dans un moment très difficile dans l’histoire. Lorsque le monde entier est rendu plus vulnérable par la pandémie et le changement climatique, les priorités linguistiques passent souvent aux oubliettes.

Il y a aussi malheureusement le fait que cette alternance ingénieuse entre le français et l’anglais que l’on observe chez les jeunes – le franglais – se fait souvent stigmatiser au sein de la fransaskoisie, menant à l’idée que les jeunes « parlent mal ».

À l’inverse de cette dérision, Janie défend la fierté d’être bilingue, et réclame une plus grande appréciation des jeunes qui font quand même l’effort de s’exprimer en français. Dans le système éducatif et au sein des organismes communautaires, Janie explique, il faudrait encourager une plus grande collaboration intergénérationnelle et une plus grande empathie quant à « notre vérité » aux jeunes : « On a juste besoin de survivre », ponctue-t-elle.

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