Musique 17 juillet 2014 Craven Jamboree: rendez-vous de l'année ou beuverie organisée? Pour certains, c’est LE rendez-vous de l’année, pour d’autres ce n’est qu’une gigantesque beuverie organisée. Une chose est certaine, l’évènement est populaire. 23 500 personnes par jour ont assisté au festival country annuel qui a eu lieu à Craven, dans la vallée Qu’Appelle, du 10 au 13 juillet derniers.
17 juillet Arts et culture New Dance Horizons : des jardins et de la danse L’organisation artistique à but non-lucratif New Dance Horizons (NDH), dont la mission est de présenter de nouvelles visions...
bien plus qu’un gala! « Nouvelle scène 2014 » En plus d’être un tremplin pour nos jeunes chanteurs et compositeurs-interprètes vers le Chant’Ouest interprovincial, le...
La Fête fransaskoise 2014 attire 300 personnes Coïncidant avec son 40e anniversaire cette année, le Conseil culturel fransaskois (CCF) a repris les rênes de la Fête...
au Gala d'excellence de l'Association de la presse francophone Six mentions pour l'Eau vive L’Association de la presse francophone (APF) a dévoilé hier, lors de son Gala annuel, les lauréats de ses Prix...
Soleil d’airain, lune d’argent Cette semaine, si vous regardiez le ciel, et en particulier le coucher de soleil, vous avez pu remarquer que l’horizon et le soleil...
10 février 2023 Dominique Liboiron 20237 Chroniques, Aventure et plein air, Sport Un voyage en canot jusqu’à La Nouvelle-Orléans Le 28 janvier est une journée importante pour moi. Ce même jour en 2013, je suis arrivé en canot à La Nouvelle-Orléans après un voyage de huit mois et 3 270 miles, soit 5 232 km. Depuis, dix ans se sont écoulés et j’ai eu la chance de réfléchir sur mon expérience et la façon dont elle m’a transformé. L’idée du trajet m’est venue à la suite du décès de mon oncle Michel Hamon de Gravelbourg. M’Nonc Mitch, comme on l’appelait, est mort d’une crise cardiaque à l’âge de 42 ans et j’ai voulu lui rendre hommage en reconnaissance du rôle qu’il avait joué dans ma vie. Le 28 janvier 2013, je suis arrivé à La Nouvelle-Orléans après 8 mois de voyage. Le 28 janvier 2023, j’ai réfléchi à l’effet que le voyage a eu sur moi. Photo : Dale Sanders Étant donné qu’il aimait beaucoup la musique cajun et le jambalaya, j’ai décidé de répandre ses cendres en Louisiane. En cours de route, je voulais sensibiliser le public au sujet des maladies du cœur. Le voyage a commencé le 8 juin 2012 à Eastend, en Saskatchewan. Je suis parti sur la rivière Frenchman, puis dans le Montana j’ai gagné la rivière Milk, suivie par la rivière Missouri qui m’a mené au fleuve Mississippi à la mi-novembre. J’ai suivi le Mississippi pendant deux mois et demi avant de rejoindre La Nouvelle-Orléans le 28 janvier 2013. Un voyage riche en apprentissages Durant ma traversée des États-Unis du nord au sud, j’ai connu des joies et des peines, ainsi que des aventures et des obstacles. Le tout m’a aidé à évoluer. Le Dominique qui a mis les pieds dans son canot à Eastend n’est pas le même que celui qui a gagné La Nouvelle-Orléans huit mois plus tard. Le voyage a beaucoup rehaussé ma confiance. L’expérience m’a montré que j’étais compétent et que je pouvais surmonter de grands obstacles. Par exemple, si quelqu’un me demandait aujourd’hui de marcher du Canada jusqu’à la pointe de l’Amérique du Sud, je n’ai pas l’ombre d’un doute que je pourrais y parvenir. Je suis aussi plus à l’aise avec la peur et je la ressens moins souvent qu’auparavant. J’ai appris que la peur n’était pas la voix du non, mais plutôt celle qui nous dit de faire attention, même si souvent elle déparle. Il suffit de savoir quand l’écouter et quand l’interrompre. Michel Hamon aimait beaucoup être oncle. Ici, il est avec sa nièce Marielle Hamon. Photo : Dominique Liboiron En outre, j’ai fait l’expérience de la bonté des Américains. Je me souviens de cette madame dans le Dakota du Sud que je n’avais jamais rencontrée auparavant et qui m’a prêté sa voiture pour que j’aille à l’épicerie. Autre exemple, un soldat américain en Afghanistan a entendu parler de mon voyage dans les nouvelles et m’a envoyé 250 dollars par internet pour m’aider à honorer mon oncle. Je reste encore épaté par son geste. Dans ma prochaine chronique, je décrirai l’expérience de répandre les cendres de M’Nonc Mitch à La Nouvelle-Orléans. Pour en savoir plus au sujet de mon voyage ou pour voir des photos et des vidéos, visitez www.canoetoneworleans.com Partager Imprimer