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Petite enfance

Place de la petite enfance dans notre société

Dossier petite enfance - Mai 2014

Les jeunes parents qui arrivent du Québec sont toujours étonnés de découvrir ce qu’il leur en coûtera pour que leurs enfants puissent fréquenter un Centre de petite enfance (CPE) en Saskatchewan. Ils sont loin du 7 $ par jour rendu possible par le programme universel mis sur pied par le gouvernement du Québec, programme dont l'objectif...

Suivi à l'assemblée publique de consultation de Radio-Canada à Edmonton

Consultation de la SRC : La grande Illusion

L’Assemblée publique de consultation (APC), organisée à Edmonton par la direction de Radio-Canada (SRC), a...
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  • Badmington à Regina
    Badmington à Regina

    Badmington à Regina

    L'Association communautaire de Regina organise des après-midi hebdomadaires de badmington.

    Quand : Tous les dimanches de 12 h à 14 h à compter du 8 septembre 2024
    Où : Gymnase de l'école Monseigneur de Laval - 3850, Hillsdale, Regina

    Lieu de l'événement: Gymnase de l'école Monseigneur de Laval - 3850, Hillsdale, Regina

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  • Badmington à Regina
    Badmington à Regina

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    L'Association communautaire de Regina organise des après-midi hebdomadaires de badmington.

    Quand : Tous les dimanches de 12 h à 14 h à compter du 8 septembre 2024
    Où : Gymnase de l'école Monseigneur de Laval - 3850, Hillsdale, Regina

    Lieu de l'événement: Gymnase de l'école Monseigneur de Laval - 3850, Hillsdale, Regina

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  • Installation queer ambulante à Saskatoon
    Installation queer ambulante à Saskatoon

    Installation queer ambulante à Saskatoon

    Installation d’art de l’artiste Sylvie Walker représentant différents éléments des drapeaux de la fierté au fil des ans.

    Quand : 18 au 29 novembre 2024 (rencontre avec Sylvie le 25 novembre à 12 h)
    Où : Pride center, room 104, Memorial Union Building, Place Riel Student Centre #1 Campus Drive - Saskatoon

    Lieu de l'événement: Pride center, room 104, Memorial Union Building, Place Riel Student Centre #1 Campus Drive - Saskatoon

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    Installation queer ambulante à Saskatoon

    Installation queer ambulante à Saskatoon

    Installation d’art de l’artiste Sylvie Walker représentant différents éléments des drapeaux de la fierté au fil des ans.

    Quand : 18 au 29 novembre 2024 (rencontre avec Sylvie le 25 novembre à 12 h)
    Où : Pride center, room 104, Memorial Union Building, Place Riel Student Centre #1 Campus Drive - Saskatoon

    Lieu de l'événement: Pride center, room 104, Memorial Union Building, Place Riel Student Centre #1 Campus Drive - Saskatoon

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    Quand : 18 au 29 novembre 2024 (rencontre avec Sylvie le 25 novembre à 12 h)
    Où : Pride center, room 104, Memorial Union Building, Place Riel Student Centre #1 Campus Drive - Saskatoon

    Lieu de l'événement: Pride center, room 104, Memorial Union Building, Place Riel Student Centre #1 Campus Drive - Saskatoon

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Le Fil fransaskois

Wexit Saskatchewan : La sécession gagne-t-elle du terrain ?

Wexit Saskatchewan : La sécession gagne-t-elle du terrain ?

Daniel Béland

Daniel Béland

Le politologue Daniel Béland est depuis 2019 le directeur de l'Institut d'études canadiennes de l’Université McGill.
Photo : David Stobbe
Depuis le mois de janvier, Wexit Canada est rendu admissible par Élections Canada pour se présenter aux prochaines élections fédérales. Le parti séparatiste prévoit ainsi de présenter une centaine de candidats dans les quatre provinces de l’Ouest. Pour le politologue Daniel Béland, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en politiques publiques à l’Université de la Saskatchewan de 2008 à 2018, le mouvement reflète avant tout un grand sentiment d’insatisfaction.

Sur la plateforme du parti Wexit Saskatchewan, on retrouve une baisse des taxes, l’adoption d’une monnaie commune aux provinces de l’Ouest, une déclaration universelle d’indépendance du Canada, une sécession du Commonwealth, la ratification d’une constitution propre à la province et un certain rapprochement avec les États-Unis. La sortie du pays pourrait se faire une province à la fois, ou toutes les provinces de l’Ouest ensemble.

Si ces mesures peuvent surprendre, elles font tout de même leur chemin auprès d’un nombre croissant d’électeurs. « Dans les sondages, on voit que le soutien au Wexit est relativement élevé en Saskatchewan », observe Daniel Béland, devenu directeur de l'Institut d'études canadiennes de l’Université McGill en 2019.

D’après un sondage Ipsos datant de novembre dernier, le sentiment séparatiste a atteint des sommets historiques en Alberta et en Saskatchewan. Si près de 60 % des répondants à travers le Canada s’accordent pour dire que le pays est plus divisé que jamais, ce chiffre bondit à près de 80 % dans les deux provinces pétrolières.

Un tiers des personnes sondées en Alberta et un quart en Saskatchewan pensent même que leur province s’en sortirait mieux en se séparant du reste du pays. En 2001, seuls 13 % des Saskatchewanais partageaient ce point de vue.

Un vieux sentiment d’aliénation 

Ces sentiments se traduiront-ils néanmoins dans les urnes ? Daniel Béland ne le croit pas. « S’il y avait un référendum demain matin, les gens réfléchiraient et le non à l’indépendance l’emporterait très facilement », avance le politologue.

L’universitaire y voit plutôt un vote protestataire, « le symptôme d’un mal profond, l’idée que les provinces de l’Ouest ne sont pas bien traitées par le fédéral ». Pour lui, le scénario du Wexit Saskatchewan reste une idée saugrenue. « On aurait un pays de 1,8 million d’habitants, sans accès à la mer, avec un gros problème pour exporter les ressources naturelles. Et il faudrait déjà un leader connu, charismatique. »

La montée du séparatisme n’est pas un phénomène nouveau, souligne l’universitaire : « Ça a déjà existé au début des années 1980. Des gens soutenaient l’indépendance de l’Alberta et des provinces de l’Ouest, à l’époque dans le contexte du programme national de l’énergie. Il y a des ingrédients à ce qu’on appelle l’aliénation de l’Ouest », explique Daniel Béland.

Parmi ces ingrédients, une situation économique qui se détériore depuis l’effondrement des prix du pétrole en 2014. « Le boom économique en Saskatchewan s’est terminé il y a 5 ans, note le politologue. Il y a aujourd’hui des frustrations politiques avec le gouvernement libéral en place. Le Wexit est très lié à l’économie. On brandit la menace de l’indépendance pour obtenir des choses d’Ottawa. »

D’autant plus que le cœur des Prairies penche fortement à droite : lors des élections fédérales de 2019, 47 des 48 sièges en Alberta et Saskatchewan ont été remportés par des conservateurs. « Il y a une frustration que le gouvernement fédéral ne représente pas les gens de l’Ouest. Le mouvement semble fondé sur l’aspect partisan et économique, très à droite, avec une réduction d’impôts, limiter le rôle de l’État, une vision libertarienne de l’économie », observe le politologue.

Le rôle clé de la droite

Les conservateurs jouent un rôle crucial dans l’aventure du Wexit, car ce sont eux qui ont le plus à y perdre et à y gagner. « Le Wexit pourrait attirer plus de gens si les électeurs de droite sont insatisfaits du parti conservateur. Avec 10-15 % des voix au Wexit, c’est assez pour faire très mal au parti de droite. C’est ça qui leur fait peur », analyse Daniel Béland.

Un parti de droite régionaliste plus modéré que le Wexit, qui ne cherche pas l’indépendance mais une plus grande autonomie provinciale, pourrait capter les voix des sympathisants au séparatisme, envisage l’expert. Ceux-là auraient alors une chance beaucoup plus concrète de remporter des élections.

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