Écoles fransaskoises 12 juin 2014 Un groupe de parent réclame du sang neuf au CSF Entretien avec Alpha Barry du regroupement des parents anciennement silencieux Selon Alpha Barry, les parents anciennement silencieux comptent 105 membres à Regina, Saskatoon, Ponteix, Gravelbourg et Moose Jaw et sont de plus en plus nombreux. Les membres sont les parents et grands-parents des clients et futurs clients du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF).
11 juin Courrier du lecteur Lettre à l’éditeur : Disparition des groupes artistiques L’article de Michel Vézina dans l’Eau vive du 29 mai, La saison multiculturelle, ainsi qu’un courriel de Francis...
Un livre de l’Ouest reçoit le label français – Mission du Centenaire en France Nouvelle publication des Éditions de la nouvelle plume Les Éditions de la nouvelle plume présentent le nouveau récit de la prolifique auteure albertaine Nadine Mackenzie....
Justin Trudeau au pavillon francophone Il a fait sensation, Justin Trudeau, en visitant, à l’improviste, le pavillon francophone au cours de l’édition 2014 du...
Mosaïc, vive la diversité! Vingt-et-un pavillons. Plusieurs dizaines de milliers de visiteurs. Plus de cinq mille hôtes uniquement pour le pavillon francophone. Des...
Alphabétisation et compétences essentielles Un réseau pancanadien francophone court-circuité? Après un an de silence, le ministère d’Emploi et Développement social Canada (EDSC) a rendu sa réponse....
10 février 2023 Dominique Liboiron 20221 Chroniques, Aventure et plein air, Sport Un voyage en canot jusqu’à La Nouvelle-Orléans Le 28 janvier est une journée importante pour moi. Ce même jour en 2013, je suis arrivé en canot à La Nouvelle-Orléans après un voyage de huit mois et 3 270 miles, soit 5 232 km. Depuis, dix ans se sont écoulés et j’ai eu la chance de réfléchir sur mon expérience et la façon dont elle m’a transformé. L’idée du trajet m’est venue à la suite du décès de mon oncle Michel Hamon de Gravelbourg. M’Nonc Mitch, comme on l’appelait, est mort d’une crise cardiaque à l’âge de 42 ans et j’ai voulu lui rendre hommage en reconnaissance du rôle qu’il avait joué dans ma vie. Le 28 janvier 2013, je suis arrivé à La Nouvelle-Orléans après 8 mois de voyage. Le 28 janvier 2023, j’ai réfléchi à l’effet que le voyage a eu sur moi. Photo : Dale Sanders Étant donné qu’il aimait beaucoup la musique cajun et le jambalaya, j’ai décidé de répandre ses cendres en Louisiane. En cours de route, je voulais sensibiliser le public au sujet des maladies du cœur. Le voyage a commencé le 8 juin 2012 à Eastend, en Saskatchewan. Je suis parti sur la rivière Frenchman, puis dans le Montana j’ai gagné la rivière Milk, suivie par la rivière Missouri qui m’a mené au fleuve Mississippi à la mi-novembre. J’ai suivi le Mississippi pendant deux mois et demi avant de rejoindre La Nouvelle-Orléans le 28 janvier 2013. Un voyage riche en apprentissages Durant ma traversée des États-Unis du nord au sud, j’ai connu des joies et des peines, ainsi que des aventures et des obstacles. Le tout m’a aidé à évoluer. Le Dominique qui a mis les pieds dans son canot à Eastend n’est pas le même que celui qui a gagné La Nouvelle-Orléans huit mois plus tard. Le voyage a beaucoup rehaussé ma confiance. L’expérience m’a montré que j’étais compétent et que je pouvais surmonter de grands obstacles. Par exemple, si quelqu’un me demandait aujourd’hui de marcher du Canada jusqu’à la pointe de l’Amérique du Sud, je n’ai pas l’ombre d’un doute que je pourrais y parvenir. Je suis aussi plus à l’aise avec la peur et je la ressens moins souvent qu’auparavant. J’ai appris que la peur n’était pas la voix du non, mais plutôt celle qui nous dit de faire attention, même si souvent elle déparle. Il suffit de savoir quand l’écouter et quand l’interrompre. Michel Hamon aimait beaucoup être oncle. Ici, il est avec sa nièce Marielle Hamon. Photo : Dominique Liboiron En outre, j’ai fait l’expérience de la bonté des Américains. Je me souviens de cette madame dans le Dakota du Sud que je n’avais jamais rencontrée auparavant et qui m’a prêté sa voiture pour que j’aille à l’épicerie. Autre exemple, un soldat américain en Afghanistan a entendu parler de mon voyage dans les nouvelles et m’a envoyé 250 dollars par internet pour m’aider à honorer mon oncle. Je reste encore épaté par son geste. Dans ma prochaine chronique, je décrirai l’expérience de répandre les cendres de M’Nonc Mitch à La Nouvelle-Orléans. Pour en savoir plus au sujet de mon voyage ou pour voir des photos et des vidéos, visitez www.canoetoneworleans.com Partager Imprimer