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Vieillir en français, c’est possible ?
Michel Vézina 2274

Vieillir en français, c’est possible ?

Au début du mois de mai, l’Association francophone des aînés du Nouveau-Brunswick (AFANB) a tenu, en collaboration avec de nombreux partenaires dont la Fédération des aînées et aînés francophones du Canada (FAAFC), des états généraux sur le vieillissement en français.

De multiples sujets ont été abordés, beaucoup d’ateliers présentés, des témoignages reçus. Et même si cet exercice portait principalement sur des enjeux vécus au Nouveau-Brunswick, les autres provinces pouvaient facilement s’y reconnaître.

L’ensemble des recommandations qui devraient être publiées un peu plus tard cette année pourront d’ailleurs servir de guide aux différents intervenants francophones au pays.

Des défis de différentes natures

On le sait, même si le gros de la vie d’un aîné s’est déroulé en anglais, quand il atteint un âge avancé et qu’il a besoin de services, sa langue première, le français, a tendance à reprendre le dessus. 

Comment les intervenants en santé peuvent-ils donner des diagnostics ou des soins adéquats et de qualité si une barrière à la fois linguistique et culturelle se place entre eux et le patient ?

La réalité dans les foyers de soin pose également des défis. En général, il y a peu voire pas de personnel bilingue. 

Une certaine discrimination existe également envers les francophones dans plusieurs établissements si ces derniers osent parler en français entre eux ou avec des visiteurs.

Côté finances, l’inflation peut placer les personnes âgées dans des situations difficiles étant donné que leurs revenus sont fixes. 

En outre, l’absence de transport en commun entre le rural et l’urbain provoque un exode des aînés vers les grandes villes où tout est beaucoup plus cher, dont les logements.

Malgré le déploiement d’interventions et d’activités de la part des associations francophones, l’isolement menace une autre partie des aînés, ce qui peut entraîner des problèmes de santé mentale.

Le chantier pour les services en français pour les aînés francophones est et sera vaste avec l’augmentation de leur nombre. 

Le Nouveau-Brunswick peut servir d’exemple dans le développement de différents modèles et types d’intervention.

En Saskatchewan, le chantier est de grande envergure.  Mais on peut compter sur Vitalité 55+, ses partenaires des différentes provinces et le réseau communautaire fransaskois pour faire avancer les droits et les services en français pour nos aînés.

Vieillir en français, c’est possible, mais il faut sortir les grands moyens !

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