14 avril Éducation Les enseignants renouent contact à Saskatoon Les enseignants fransaskois ont pu enfin se retrouver lors du premier congrès organisé en personne depuis le début de la pandémie les 30 et 31...
Bien dans sa tête, bien dans son corps Alors que les experts ont, pendant des siècles et encore récemment, été persuadés que l’esprit et le corps sont deux entités séparées, ce...
Nostalgie jazz à Regina et Saskatoon avec Carl Mayotte Les 11 et 16 mars, le quintette québécois de Carl Mayotte et le duo fransaskois Résonance, aux styles de jazz en apparence incompatibles, ont...
Quand le télétravail devient la norme dans les organismes francophones FRANCOPRESSE – Depuis la pandémie, le télétravail s’est largement développé, notamment au sein des organismes francophones. Certaines...
Bientôt, un Observatoire de l’immigration francophone au Canada L’Observatoire de l’immigration francophone au Canada (OIFC) est un projet issu d’une réflexion entre plusieurs chercheurs...
25 juin 2015 Lilianne Leray et Jeanne Rocher 28407 2015, Saint-Brieux, Société, Immigration Des réfugiés de 1980 en visite à Saint-Brieux La famille Chan chez Paul et Lilianne Leray Cette famille vietnamienne faisait partie de la vague de réfugiés en 1980. Ils ont été accueillis à Saint-Brieux où ils ont vécu quelques mois. Ils sont revenus visiter leur communauté d'accueil en 2015. SAINT-BRIEUX - Trente-cinq ans se sont écoulés depuis qu'une famille d'origine chinoise habitant le Vietnam a quitté ce pays violent par petit bateau. Quel sera le sort de la famille de Thiem Au, de son frère Nam, son épouse et leur petite fillette? Ces gens ont risqué leur vie pour trouver une société inviolable. Que deviendront-ils, ballottés par l'orage et les vagues? Naufrage?...Noyade? Ou pire? Peut-être un secours international?Destination? Qui sait? Le Canada peut-être? Qui de tous les autres réfugiés survivront? Comme bien d'autres Canadiens, en entendant ces tristes nouvelles sept couples de Saint-Brieux sont passés à l'action: Leslie et Mathilda Bédard, Denis et Yvonne Bergot, Paul et Marie Brassard, Paul et Lilianne Leray, Léon et Florette Rhéaume, Dominique et Jeanne Rocher et Yves et Marthe Rohel ainsi que les religieuses les Filles de la Providence de Saint-Brieux. Ils ont entrepris de les recevoir, de leur trouver un logis ainsi qu'un emploi chez les Industries Bourgault, jusqu'à ce qu'ils puissent se suffire à eux-mêmes. Naturellement toute la communauté a prêté main forte à ce projet. Arrivée par un hiver glacial au mois de janvier, la famille Au nous a quittés au mois de juin pour rejoindre un cousin déjà établi à Calgary, où tous ont trouvé un emploi : restauration, ménage, garderie, etc. Thiem Au, qui avait 18 ans en 1980, a trouvé de l'emploi comme cuisinière et elle a rencontré son mari, Jacky Chan, un restaurateur. Ensemble ils ont établi leur propre restaurant. Au mois de mai dernier, ce couple laborieux et leurs deux filles, Priscilla (chimiste) et Jessica (étudiante en 12ième et aspirante vers la médecine), se sont absentés de leur quotidien rigoureux pour se rendre chez-nous afin d'exprimer leur gratitude aux gens de Saint-Brieux qui les avaient accueillis à bras ouverts. Dans une lettre annuelle à Jeanne Rocher, Priscilla Chan écrivait, "Ma mère aime le Canada, spécialement les gens de Saint-Brieux qui nous ont reçus et qui nous ont aidés a survivre après une période si tragique de notre vie. Merci infiniment à cette belle communauté." Et merci à la famille Au, ces nouveaux citoyens canadiens débrouillards, de la part des gens de Saint-Brieux. Partager Imprimer