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Le Fil fransaskois

Le sifflet des trains m’appelle à voyager
Dominique Liboiron 8095

Le sifflet des trains m’appelle à voyager

Il y a un rêve qui ne me lâche pas : je veux sauter à bord d’un train et partir en vagabond.

Après des recherches, j’ai une bonne idée de ce à quoi m’attendre. Il ne me reste plus qu’à trouver le bon moment pour décoller.

Ce rêve d’aventure habite mes pensées depuis mon enfance. Bien sûr, j’ai eu plusieurs autres rêves de voyages, mais celui-ci est spécial en raison de son ancienneté.

Souvent, mes rêves d’aventure s’estompent. Par exemple, quand j’enseignais au Japon, il y avait dans ma classe une carte du monde. Je regardais la chaîne d’îles qui part du Japon, qui monte vers la Russie et qui rejoint ensuite les îles Aléoutiennes en Alaska.

Selon mes calculs, il m’aurait fallu un an pour retourner au Canada en kayak en passant par l’Alaska pour ensuite descendre la côte de la Colombie-Britannique avant de gagner Vancouver. Comme bien d’autres, l’idée a tranquillement disparu, mais je n’ai jamais pu oublier mon désir de voyage en train.

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Photo : Dominique Liboiron L’idée de partir en train est souvent une forme de rébellion. D’habitude, ce sont les adolescents qui ne peuvent pas résister à l’attrait de ce mode de voyage. Peut-être que je souffre d’un manque de maturité…

Pour le moment, je fais de la recherche. J’ai trouvé des vidéos sur YouTube de gens qui voyagent comme j’ai le goût de le faire.

Les meilleures vidéos sont celles d’un vagabond qui s’appelle Stobe The Hobo. Il sait comment monter à bord d’un train en mouvement, partage ses techniques et décrit les méthodes dont il se sert pour ne pas se faire prendre.

Sa chaîne YouTube s’intitule Hobestobe et comporte aussi de la musique, car il écrit et joue au piano la trame sonore de ses vidéos.
De plus, je lis des livres sur le vécu de vagabonds. Certains contiennent des photos captivantes qui transmettent la liberté totale de ce style de vie sur les rails, partout en Amérique du Nord.

J’ai tout ce qu’il me faut pour partir. D’abord, j’ai du linge noir, non seulement parce que les trains sont salissants, mais aussi parce qu’il faut se cacher. Dans mon sac à dos, j’aurai une couverture, une bouteille d’eau et ma caméra pour capturer toute l’expérience. Là, il faut juste que je trouve un mois de vacances.

Mais pourquoi j’ai cette idée qui me tracasse depuis mon enfance ? Je crois que c’est la faute de l’émission de télévision The Littlest Hobo. Pour ceux qui ne l’ont pas vue, c’était l’histoire d’un chien qui aide les gens et qui vit des aventures. Le chien était mon héros de jeunesse.

Alors que les crédits défilaient à l’écran à la fin de chaque épisode, il y avait une scène du chien à bord d’un train où il voyageait en vagabond. Si j’avais su l’impact de cette scène, j’aurais fermé les yeux.

 

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