Je vous emmène faire le tour d’un monde de vaisseaux fascinants, petits comme grands, venus d’autrefois et d’aujourd’hui. Embarquez dans une virée de mots saisissante !
Caractérisée par une coque arrondie et deux châteaux à l’avant et à l’arrière, la caraque, ou nef, était un énorme navire de la fin du Moyen Âge.
Dans l’Antiquité, en revanche, la galère ou birème comportait deux niveaux de rameurs sur chaque bord.
À moitié brick, à moitié goélette, la patache était, à l’origine, un navire de guerre, un voilier très léger et peu profond à deux mâts, destiné à la surveillance et à l’inspection des côtes et des ports.
Le brigantin, très rapide, était utilisé dans la piraterie et les missions militaires d’espionnage, de reconnaissance, de communications et d’escorte.
Le brûlot, quant à lui, était un navire chargé d’explosifs ou de matériaux inflammables lancé sur les vaisseaux ennemis pour les incendier.
De nos jours
Une allège, un grand chaland, charge et décharge la marchandise ou l’armement d’un navire. Un bateau à fond mobile, appelé autrefois marie-salope, sert à transporter les produits de dragage ou de curage. Enfin, un baliseur effectue la pose et l’entretien de bouées et de balises.
En outre, le pousseur, un bateau spécialisé, déplace les barges dépourvues de pilote et de moteur. La gabare est une barge ou grande embarcation à moteur qui transporte les marchandises en mer ou le long des fleuves et des grandes rivières.
De son côté, le roulier transporte les véhicules grâce à une ou plusieurs rampes d'accès. Un navire de haute mer de dimensions spécifiques est appelé panamax car il permet le passage du Canal de Panama.
Enfin, présent dans toute l’Europe et dans l’Atlantique du Moyen Âge jusqu’à il y a peu, le scute faisait partie d’une famille de bateaux multitâches de transport ou de pêche.
La tartane était un petit bateau commun sur la Méditerranée servant à la pêche et au cabotage au début du 20e siècle.
Et, tandis qu’un senneur sert à la pêche à la senne, les Bretons prennent les tourteaux, les araignées, les homards et les étrilles à bord de leur caseyeur.
Et quelques autres pour la route !
Un ligneur a, comme engins, des lignes à main ou de traîne, des cannes ou encore des palangres.
Grâce à sa propulsion permettant de faire des allers-retours au port ou au rivage, une annexe est une petite embarcation à rames, à perche ou à moteur qui n’excède généralement pas 2 à 3 mètres.
Un moulin-bateau est un vaisseau à aubes rustique dont les roues tournent avec le courant riverain.
La yole est une petite embarcation océanique ou riveraine légère, étroite et allongée, propulsée à l’aviron et à la voile.
Un doris est une embarcation à fond plat en bois qui se déplace à l’aviron, à la voile ou au moteur.
Le pyroscaphe est un navire apte à la navigation en haute mer qui est propulsé par des moteurs à vapeur.
Un aéroglisseur est un engin amphibie capable de se déplacer sur terre, sur l’eau, sur la boue, sur la glace et sur diverses autres surfaces
Une périssoire est un canot long et étroit fait pour les balades et la course qui se manœuvre à la pagaie double ou à l’aviron.
Le quillard, utilisé en voile sportive, possède un lest très bas, lui permettant un redressement important sans surcharger outre mesure son déplacement.
Ces mots vous donnent-ils envie de prendre le large ?