Search

Actualité de l'Eau vive

La cause Caron-Boutet déboutée

La décision de la Cour d’appel de l’Alberta fait des mécontents en Saskatchewan

La cause Caron-Boutet déboutée

 « Est-ce que la province de l’Alberta est tenue par la Constitution de publier toutes ses lois en anglais et en français?...
Gala Culturel Africain 2014

Beaucoup de surprises en préparation à la CAFS!

Gala Culturel Africain 2014

Gala africain à l'École canadienne française de Saskatoon. 

Retour sur le Cas Mercure

Adaptation d’un texte de Laurier Gareau – Revue historique Vol. 11 No. 3 ...

Retour sur le Cas Mercure

Il était une fois, un curé de campagne qui a entrepris une cause qui allait chambarder l'histoire de notre province au point...
Une communauté forte, Une athlète accomplie

Zénon Park souligne la participation de Chelsea Valois aux Jeux de Sotchi

Une communauté forte, Une athlète accomplie

Le 19 février 2014, plus de 125 personnes se sont réunies à l’aréna de Zenon Park afin de regarder, sur...
Première524525526527528530532533

Le Fil fransaskois

Être soigné en français grâce à l’intelligence artificielle
Khady Florent 964

Être soigné en français grâce à l’intelligence artificielle

L’intelligence artificielle, ou IA, est partout, même chez le docteur ! Un jour, ce sera peut-être un robot qui prendra votre tension, qui vous dira d’attendre dans une salle ou qui vous expliquera votre traitement.

Ça peut être difficile à croire. Et pourtant, c’est déjà en route, ailleurs au pays.

À Ottawa, l’Hôpital pour enfants de l’est de l’Ontario teste une IA qui peut prédire l’évolution de certaines maladies rares.

À Vancouver, l’hôpital général utilise déjà des logiciels pour trier les patients aux urgences.

Et, au Centre Hospitalier Universitaire de Montréal, on peut voir des robots circuler dans les couloirs pour livrer des médicaments.

Ces innovations sont impressionnantes. Elles pourraient soulager les professionnels débordés et elles pourraient améliorer la qualité des soins.

Mais elles soulèvent aussi de nombreuses questions, surtout pour les communautés rurales, et pour les francophones.

Et en Saskatchewan ?

Les Fransaskois connaissent le défi de trouver un médecin qui parle français. Ou d’avoir accès à un interprète.

Dans les petites villes, c’est encore plus compliqué. Alors, si on ajoute une couche technologique qui ne comprend pas la langue, ça peut avoir des effets sur le parcours de soin.

Une IA, ce n’est pas juste un robot mignon. C’est un outil programmé par des humains. Et si personne n’a pensé aux francophones lors de sa fabrication, il risque de ne pas nous reconnaître. Ni notre langue. Ni nos besoins.

L'inclusion est une co-construction

Il faut que les systèmes soient capables de comprendre nos expressions, nos accents, notre façon de dire la douleur. Sinon, on risque d’être mal compris.

Malheureusement, aujourd’hui, peu de projets d’IA en santé prennent en compte les réalités linguistiques et culturelles des régions minoritaires.

On parle souvent de gain d’efficacité, mais rarement d’inclusion. Pourtant, une IA mal conçue peut aggraver les inégalités.

Que peut-on faire ?

Il faut parler de nos besoins maintenant, au moment où le gouvernement investit dans ces nouvelles technologies.

Il faut que les Fransaskois demandent à être intégrés dans ces projets. Les communautés francophones doivent faire entendre leur voix. Si l’on veut que les robots de demain nous comprennent, il faut parler dès aujourd’hui.

Car une santé performante, inclusive et équitable, ça se construit ensemble. Avec des professionnels, avec des technologies, mais surtout avec les patientes et patients comme partenaires.

Enfin, il faut se rappeler que l’IA ne remplacera jamais le lien humain. Certes, un robot peut aider, mais il ne remplacera pas une personne qui comprend une langue, une culture, des réalités. Parce qu’être bien pris en charge, être bien soigné, ça commence par être bien compris.

Partager

Imprimer

Coopérative des publications fransaskoises
210 – 1440, 9e Avenue Nord
Regina (Saskatchewan) S4R 8B1
Tél. 306-347-0481
Téléc. 306-565-3450

Copyright 2025 Coopérative des publications fransaskoises Conditions d'utilisation Déclaration de confidentialité
Back To Top