Francophonie 1 septembre 2022 Des quotas en immigration pour contrer la baisse du français en Saskatchewan ?
1 septembre Postsecondaire Collège Mathieu : une nouvelle Charte pour une nouvelle ère Une nouvelle époque s’ouvre pour le Collège Mathieu qui vient de renouveler sa charte le 17 août. Alors que l’Église catholique ne...
Les artistes fransaskois répertoriés dans un bottin Le 6 juin, le photographe et informaticien Daniel Paquet a lancé SaskArtistes.ca, un nouveau bottin en ligne qui facilite la recherche...
Le gardiennage de maison : une vie atypique à travers le monde Bichonner, jardiner, flatter, entretenir, nettoyer ou désherber, à première vue cela ne ressemble en rien à des vacances. Et pourtant, le...
« Avec un peu de cœur, on peut déplacer des montagnes » Hugo Lambert, 24 ans, a entrepris le 19 juillet une traversée du Canada à vélo de Vancouver à Montréal. Sur près de 5 000 km, il pédale pour...
Les Fransaskois célèbrent leur héritage Depuis le début de l’été, plusieurs communautés fransaskoises ont profité de la période estivale et de la diminution des restrictions...
26 novembre 2023 Gilbert Troutet 4913 Horizons - Chronique littéraire Terre promise « Quand le dernier vieux loup hurlera son ultime prière au ciel, nous entendrons pour une dernière fois la note aiguë de l’âme sacrée de bois. » (Serge Bouchard) Au commencement était le nord Le nord de ce pays où le ciel s’éternise où les aurores dansent la nuit La forêt déployait son manteau d’épinettes jusqu’aux franges de la toundra Les rivières roulaient des eaux écumeuses limpides Là naissait le saumon Des chapelets de lacs turquoise émeraude S’égrenaient à la file indienne Au commencement était la vie Des hordes de caribous arpentaient la plaine Aux premières gelées De grands vols de bernaches pointaient vers le sud faisant halte parfois sur les îles De loin en loin Un filet de fumée s’élevait de quelques tipis Sont venus les coureurs-de-bois les chercheurs d’or les marchands de sables mouvants Sous leurs pieds Une terre noire comme l’asphalte de leurs rues Ils ont creusé l’idée mine de rien Bûché le bois Chassé l’Indien Sont revenus les dinosaures Qu’on croyait disparus depuis la nuit des temps Métal hurlant Monstres d’acier Les pattes dans la fange La tête ailleurs à Montréal ou Calgary Et voici la terre promise celle qui livre tout son suc Après nous le désert La table est mise Mais le couvert reviendra-t-il jamais? Je n’aurai plus pour toi un lac ni forêt millénaire ni rivière à saumon ni orignal ni caribou Les oiseaux de passage Feront un grand détour par les contrées sauvages s’il en reste Alors nous nous dirons incrédules et contrits que nous avons perdu le nord Partager Imprimer