14 mars Littérature Littérature: Quand l’Est et l’Ouest se rencontrent Le dernier numéro de la revue fransaskoise À ciel ouvert, publié en décembre dernier, fait la part belle au rapprochement littéraire...
Les éditeurs franco-canadiens ont su tirer profit de la pandémie Les ventes de livres d’éditeurs francophones du Canada ont augmenté de 18,3 % en 2021 comparativement à 2020.
Liberté, que de bêtises on profère en ton nom C'est quoi, ces « convois de la liberté » qui ont convergé à Ottawa et ailleurs? Quel est le lien entre leur message et...
Le CÉCS au cœur du mouvement coopératif depuis 75 ans À travers une exposition exclusive présentée dans le cadre de son du 75e anniversaire, toute l’histoire du Conseil économique...
Fête en famille à Gravelbourg Dans le cadre de la Fête de la famille, l’Association communautaire fransaskoise de Gravelbourg a offert une multitude d’activités...
10 novembre 2021 Estelle Bonetto 16331 ENP - Éditions de la nouvelle plume, Chroniques, Horizons - Chronique littéraire À fleur d’âge Crédit : Estelle Bonetto (Extraits du recueil de poésie photographique À fleur d’âge, publié par Estelle Bonetto aux Éditions de la nouvelle plume en 2018) À fleur d’âge Et si chaque âge avait sa fleur ? Le laisse-t-on fleurir sur sa tige ou le cueille-t-on dans sa splendeur ? À la conquête de l’intangible prestige, j’ai longtemps sillonné les jardins insouciants, explorant les vestiges des jeunesses jaunies par les soleils éblouissants. Au gré de mes errances, de sa robe vêtue de pans de pétales vermeils, elle m’est apparue. Devant la finesse dévoilant sa délicatesse, j’ai contemplé la cueillaison de la raison : une femme en liesse, se délectant du fruit de sa fleuraison. Le baiser du boulanger Nos levains se sont effleurés avant de fondre sous les braises de la chapelle du four en foudre. Nous avons embrasé les flammes du fourneau, prêté ferment dans les fumées en anneau. Puis… J’ai déchiré ta croûte comme une robe qu’on arrache sans le moindre doute. J’ai porté à mes lèvres ta sapidité, les rondeurs de ta féminité. Je n’ai fait de toi qu’une bouchée. Partager Imprimer