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22 décembre Littérature Jérôme Melançon, en révolte contre le poids de la langue Jérôme Melançon a sorti son troisième recueil de poésie intitulé En d’sous d’la langue aux éditions Prise de parole....
La « santé culturelle », un ingrédient essentiel à la santé mentale Émilie Perreault met de l’avant l’idée de considérer l’art comme un élément essentiel à la santé mentale, voire de parler de...
Garderies à 10 $ : pas de clause linguistique pour les francophones La Fédération des communautés francophones et acadiennes craint désengagement du fédéral de sa responsabilité de protéger l'éducation de la...
Quatre livres pour mieux comprendre le monde Il est des romans qui nous permettent de comprendre un pays, un peuple, une nation, mieux que bien des livres d'histoire ou des études...
Étudier en français sans le parler : le défi des élèves allophones L’intégration des élèves allophones, de plus en plus nombreux, représente un défi pour les écoles francophones en milieu minoritaire.
10 novembre 2021 Estelle Bonetto 16345 ENP - Éditions de la nouvelle plume, Chroniques, Horizons - Chronique littéraire À fleur d’âge Crédit : Estelle Bonetto (Extraits du recueil de poésie photographique À fleur d’âge, publié par Estelle Bonetto aux Éditions de la nouvelle plume en 2018) À fleur d’âge Et si chaque âge avait sa fleur ? Le laisse-t-on fleurir sur sa tige ou le cueille-t-on dans sa splendeur ? À la conquête de l’intangible prestige, j’ai longtemps sillonné les jardins insouciants, explorant les vestiges des jeunesses jaunies par les soleils éblouissants. Au gré de mes errances, de sa robe vêtue de pans de pétales vermeils, elle m’est apparue. Devant la finesse dévoilant sa délicatesse, j’ai contemplé la cueillaison de la raison : une femme en liesse, se délectant du fruit de sa fleuraison. Le baiser du boulanger Nos levains se sont effleurés avant de fondre sous les braises de la chapelle du four en foudre. Nous avons embrasé les flammes du fourneau, prêté ferment dans les fumées en anneau. Puis… J’ai déchiré ta croûte comme une robe qu’on arrache sans le moindre doute. J’ai porté à mes lèvres ta sapidité, les rondeurs de ta féminité. Je n’ai fait de toi qu’une bouchée. Partager Imprimer