Bâtir des ponts grâce au Centre de la francophonie des Amériques
PUBLIREPORTAGE – Comment faire vivre la francophonie au Québec, au Nouveau-Brunswick, en Louisiane, au Brésil? Le Centre de la francophonie des Amériques s’en fait une mission depuis 15 ans. Misant sur des fondations solides, le Centre entend resserrer les liens entre les francophones des trois Amériques.
Contenu commandité par le Centre de la francophonie des Amériques
Le Centre de la francophonie des Amériques dresse un bilan positif de ses 15 premières années d’existence avec à son actif 85 000 membres, 300 jeunes ambassadrices et ambassadeurs, quelque 650 institutions partenaires et une centaine d’activités annuelles.
Faut-il s’en étonner? Le président-directeur général, Sylvain Lavoie, est satisfait de ce bilan. Il estime que depuis 2008, le Centre a réussi « à faire connaitre les diverses francophonies, à créer des ponts entre elles et à renforcer les liens entre ces différentes réalités » au Québec, dans la francophonie canadienne et ailleurs dans les Amériques.
Sylvain Lavoie, PDG du Centre de la francophonie des Amériques
Sylvain Lavoie souhaite bâtir sur les fondations du Centre de la francophonie des Amériques pour renforcer les ponts entre les francophones.
Photo : Centre de la francophonie des Amériques
Le pouvoir de la collaboration
Sylvain Lavoie est fier que son organisme ait réussi à briser l’isolement entre les francophones. Le Centre « a vraiment permis d’outiller, d’appuyer. Parce qu’on n’est pas seuls. On travaille toujours en collaboration. C’est important pour nous, c’est une de nos valeurs fondamentales », ajoute-t-il.
Le caractère épars et pluriel des francophonies d’Amérique a demandé un effort d’adaptation que le Centre reconnait d’emblée. « On embrasse les réalités linguistiques, culturelles. On forme un tout et on veut s’assurer que les gens puissent apprendre les uns des autres », accorde son PDG.
Mais les avantages dépassent de loin les défis, et le Centre célèbre cette riche expérience. « Je pense que c’est justement de valoriser cette pluralité-là, en mettant les différences comme une plus-value, parce que l’expérience de l’un sert au développement de l’autre », croit Sylvain Lavoie.
Notre organisme a appris au fil du temps à s’adapter, à collaborer, à être un partenaire et un allié de la francophonie partout sur le continent.
Sylvain Lavoie, PDG,
Centre de la francophonie des Amériques
Au-delà des mots, passer à l’action
Ayant grandi à Edmundston et vécu pendant 20 ans à Fredericton, au Nouveau-Brunswick, Sylvain Lavoie sait personnellement que vivre en français dans un milieu où l’anglais domine demande un effort.
Or, le Centre est justement né pour faire vivre la francophonie, faire vivre des expériences en français, et faire rayonner la francophonie canadienne à l’extérieur des frontières du pays.
« On veut que les francophones, les francophiles qui sont partout, à Québec, à Warwick, en Louisiane, à Brasilia, au Chili, puissent vivre la langue française, rappelle le PDG. On veut leur donner des outils. »
Le Centre s’attache à être actif dans le monde numérique, mais aussi sur le terrain, le plus possible.
Au premier plan de ses initiatives en ligne, il y a la Bibliothèque des Amériques, certainement l’une des grandes réussites du Centre de la francophonie des Amériques. Cette bibliothèque virtuelle compte 18 000 titres d’autrices et auteurs francophones, dont bon nombre font partie de la francophonie canadienne.
L’ensemble des résidentes et résidents des Amériques peuvent avoir accès à cette riche collection d’ouvrages simplement en devenant membres du Centre. « C’est gratuit, ça ne coute rien », insiste fièrement Sylvain Lavoie.
Le site Web du Centre comprend aussi un grand nombre d’autres ressources intéressantes et rassembleuses : des concours, le balado On est 33 millions, une série de programmes et d’initiatives pour découvrir les nombreuses facettes de la francophonie des Amériques.
Au cours des dernières années, le Centre a aussi permis à des autrices et des auteurs du Canada français d’aller à la rencontre d’élèves dans des classes ailleurs dans les Amériques ou encore à des experts de diverses disciplines de faire rayonner la francophonie canadienne dans des évènements internationaux.
On fait vivre des expériences positives par rapport à la langue française.
Sylvain Lavoie, PDG,
Centre de la francophonie des Amériques
Forum des jeunes ambassadeurs
Participants et participantes à l’édition de 2022 du Forum des jeunes ambassadeurs du Centre de la francophonie des Amériques, à l’Université Saint-Paul, à Ottawa.
Photo : Centre de la francophonie des Amériques
Parmi les initiatives les plus mobilisatrices du Centre, il y a sans doute l’Université d’été (un programme d’une semaine) et le Forum des jeunes ambassadeurs de la francophonie des Amériques, qui rassemblent une quarantaine de jeunes de 19 à 35 ans en provenance du Canada, du Québec, des États-Unis, des Caraïbes et d’Amérique latine.
Depuis 2009, plus de 300 jeunes ont participé au Forum, où ils acquièrent les outils pour devenir des leadeurs francophones dans leur communauté. Une expérience qui nourrit un sentiment d’appartenance fort à la francophonie, qui dépasse les frontières.
La prochaine édition du Forum aura d’ailleurs lieu en Nouvelle-Écosse, en aout 2024, puis l’Université d’été reviendra en 2025.
Bâtir demain
Le président-directeur général entend bien continuer de créer des occasions de contact. Il continuera de faire rayonner le Centre, et le Centre continuera de faire rayonner la francophonie.
Sylvain Lavoie souhaite utiliser les initiatives déjà existantes à leur plein potentiel – comme le Forum des jeunes ambassadeurs – et en créer de nouvelles pour multiplier les ponts. Il a la ferme volonté d’être un allié, partout.
C’est d’ailleurs ce que le gouvernement du Québec a voulu faire lorsqu’il a lancé le projet de Centre de la francophonie des Amériques, en 2006.
La politique québécoise en matière de francophonie canadienne voulait alors dédier un organisme à la valorisation de la langue française et à la création de ponts entre les différentes francophonies – notamment pour faire connaitre la francophonie canadienne au Québec.
« Il y a tellement d’expériences en francophonie canadienne qui, à mon sens, viennent nourrir les réflexions au Québec sur la langue française et sur la vitalité de la langue française », observe le directeur général.
« L’expérience de la francophonie canadienne est très importante, estime-t-il. Et pour nous, de permettre à cette francophonie d’exporter son savoir-faire, de collaborer avec d’autres, je pense que ça vient ajouter une valeur très importante à ce qui se fait dans nos différentes communautés. »