La PÉLEC : une solution pour le sous-financement des écoles fransaskoises?

La Saskatchewan pourrait emboîter le pas à l'Ontario et au Nouveau Brunswick

La Politique d’encadrement linguistique et culturel ou PÉLEC est un outil qui pourrait aider à résoudre les problèmes auxquels sont confrontés le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) et la province en matière de financement et de programmation. 


Le Conseil scolaire fransaskois (CSF) a soumis, l’an dernier, l’idée de cette politique au ministère de l'Éducation qui a réagi positivement. L’idée est de faciliter les rapports avec la province, souvent conflictuels. Les questions financières, institutionnelles et de développement de programmes seront traitées avec l’espoir d’une nouvelle forme de dialogue entre le CÉF et le ministère de l'Éducation. 


La PÉLEC serait une feuille de route pour le gouvernement, le CÉF et ses partenaires, afin de mettre sur pied des interventions planifiées et systémiques pour assurer la protection, la valorisation et la transmission de la langue française et de la culture fransaskoise. 


Les Conseils d'écoles et les organismes fransaskois pourront partager leurs opinions et attentes quant à l'éducation en français dans la province et aux relations entre les joueurs clés. 


Le CSF s'inspire du gouvernement ontarien qui a adopté une telle politique en 2004 avec les douze conseils scolaires de la province. Cette politique assure que les Francophones en Ontario reçoivent une éducation de qualité dans leur langue et que les obligations de la Charte canadienne des droits et libertés en matière d'éducation en milieu minoritaire sont respectées.

 

Le CÉF veut proposer au gouvernement de la Saskatchewan une politique similaire.

Imprimer
25699 Noter cet article:
Pas de note

Actualité juridique (L'Eau vive)

Louis Riel pendu deux fois Louis Riel pendu deux fois

Louis Riel pendu deux fois

Le verdict est tombé comme un couperet. Les contraventions de Gilles Caron et Pierre Boutet ne rendront pas les provinces de la Saskatchewan et de l'Alberta bilingues.
Le statut du français dans l’Ouest canadien: ce n'était qu'une promesse Le statut du français dans l’Ouest canadien: ce n'était qu'une promesse

Le statut du français dans l’Ouest canadien: ce n'était qu'une promesse

La Cour suprême rejette les arguments des avocats de Caron-Boutet

Dans un jugement anticipé depuis 12 ans, la Cour suprême a rejeté les arguments des demandeurs et déclaré que « la Constitution n’oblige pas l’Alberta à édicter et publier des lois et règlements en français et en anglais. »

RSS
Première567810121314Dernière

Nouvelles de l'AJEFS


Centre Info-Justice

L'AJEFS sur Facebook