La Fondation fransaskoise, ça sert à ça!

Témoignage de deux boursiers

“À vot’ bon cœur messieurs, dames!” Chaque année le Francothon est un grand moment de célébration, durant lequel on fait appel à la générosité des membres de la communauté. Mais ce n’est que la pointe de l’iceberg d’un travail effectué toute l’année, et depuis des années, par des bénévoles et donateurs qui croient qu’ensemble on peut faire beaucoup plus. 

La vingtaine de fonds que compte la Fondation soutient des causes aussi diverses que la culture, les projets communautaires, le développement économique, ou encore votre journal bien aimé, l’Eau vive. Mais la majorité des fonds soutient l’éducation, afin de permettre aux jeunes Fransaskois, que ce soient des finissants des écoles francophones ou des adultes en reprise d’études, de concrétiser leurs rêves d’études supérieures.

Deux bénéficiaires des bourses d’études 2014  nous expliquent comment celles-ci les ont aidés à amorcer leur année scolaire un peu plus sereinement. 

Isabelle Grégoire
Isabelle Grégoire, étudiante en deuxième année du baccalauréat en éducation de l’Université de Regina

C’est en cherchant une bourse communautaire pour un projet qu’elle coordonne qu’Isabelle Grégoire se rend compte qu’il existe aussi des bourses pour les étudiants. Elle décide alors de tenter sa chance et de compléter le dossier d’inscription. Il lui faut ses relevés de notes, des lettres de référence et prouver qu’elle fait preuve de leadership ou qu’elle fait du travail bénévole dans sa communauté. “Étant tutrice de français à l’université, directrice du Camp Voyageur et volontaire auprès des Cadets, je pensais répondre à ces exigences.”

Cette bourse a été un réel coup de main bien apprécié par l’étudiante. “Ça m’a aidé à pouvoir réduire les frais cette année, car je n’ai aucun prêt étudiant. C’est difficile: je suis trop riche pour les prêts étudiants car je travaille à temps partiel pendant l’année, et trop pauvre pour les banques.” 

Isabelle Grégoire espère pouvoir encore obtenir cette aide pour la prochaine année scolaire. Après ses études, qu’elle terminera dans deux ans, elle aimerait mettre à profit les connaissances acquises en faculté d’éducation et travailler dans des écoles francophones.

Steavy Gahizi

Steavy Gahizi

Steavy Gahizi, boursier de la Fondation fransaskoise, étudie en première année du baccalauréat en comptabilité à l’Université d’Ottawa.
Photo: Alexandra Drame (2015)
Steavy Gahizi, étudiant en première année du baccalauréat en comptabilité à l’Université d’Ottawa

C’est grâce à M. Laurent Mukendi, conseiller d’orientation au Conseil des écoles fransaskoises, que Steavy Gahizi a pris connaissance des bourses offertes par la Fondation. “Quand je lui ai dit que j’allais prendre un prêt, il m’a convaincu d’appliquer pour la bourse.”

Il commence alors à rassembler tous les documents demandés, ses résultats scolaires et la preuve d’inscription à l’université. “La bourse m’a aidé à payer les droits de scolarité, les frais de transport, les livres, le matériel scolaire et le logement. Je n’avais pas eu assez de temps pour travailler pendant l’été, j’avais besoin d’un appui pour commencer mon année scolaire. Surtout que j’étudie en Ontario, loin de ma famille qui est à Saskatoon.”

De retour dans les Prairies pour les grandes vacances, après avoir réussi ses examens à Ottawa, Steavy Gahizi pense déjà à ses projets professionnels, quand il aura complété son baccalauréat. “Je voudrais obtenir ma licence en tant que comptable, être engagé dans une firme et devenir consultant dans le domaine de la finance. Si je trouve une bonne opportunité, je serai heureux de revenir en Saskatchewan après mes études et travailler dans un milieu bilingue.”


Pour plus de renseignements sur les bourses de la Fondation fransaskoise :

http://www.fondationfransaskoise.ca/



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