Un déménagement imminent pour la SCFPA

Assemblée générale annuelle de la SCFPA le 23 juin 2017

Assemblée annuelle de la Société canadienne-française de Prince Albert

Assemblée annuelle de la Société canadienne-française de Prince Albert

Ahmed Hassan Farah (à gauche), directeur de la SCFPA, et Michel Dubé le président.
PRINCE ALBERT - La Société canadienne-française de Prince Albert a tenu son assemblée générale annuelle à l’École Valois, le 23 juin dernier. Le cas d’un possible déménagement dans un nouvel édifice a été discuté avec les membres.

La Société canadienne-française de Prince Albert (SCFPA) occupe présentement un local sur la 13e rue Est. Par contre, on discute d’un possible déménagement depuis quelque temps. La société a visité une douzaine de lieux à Prince Albert et un édifice est ressorti du lot sur la 11e rue Est, un établissement à deux étages. La bâtisse convoitée offre plusieurs possibilités comme l’explique le président de la SCFPA Michel Dubé.

« Pour l’instant, nous occuperions le rez-de-chaussée. L’édifice nous permettrait d’une part d’avoir des bureaux adéquats, d’avoir accès à une petite salle de spectacle, d’avoir une place pour un comptable francophone. Éventuellement nous pourrions acquérir l’édifice. »

Toutefois, aucun papier n’est signé et le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) fait partie de l’équation. En 1994, lors de la construction de l’école de Prince Albert, de l’espace avait été prévu pour les organismes fransaskois de Prince Albert. La communauté avait préalablement négocié pendant près de dix ans avec le gouvernement fédéral pour mettre en place le concept de centre scolaire communautaire. Les négociations ont permis de débloquer un chèque d’un million de dollars qui a été transféré au gouvernement provincial qui travaillait à mettre en place le réseau des écoles fransaskoises.

L’argent a été investi dans le futur centre scolaire communautaire de Prince Albert. En 2013, l’École Valois manquant de place, la SCPFA a dû quitter l’établissement scolaire. Elle a conclu une entente avec le CÉF qui a permis à celui-ci de garder le capital investi dans l’édifice. En retour, en attendant la construction ou l’acquisition d’un nouvel édifice, le CÉF s’est engagé à payer le loyer de la Société. Par contre, la SCFPA a réalisé qu’elle se devait de promouvoir l’économie fransaskoise. « C’est absolument fou qu’une institution fransaskoise donne autant d'argent à un propriétaire anglophone qui n’a aucun lien avec la communauté francophone » explique Michel Dubé, sur les raisons d’un déménagement imminent.

Un conseil d’administration complet

Ça faisait déjà un moment que le conseil d’administration de la SCFPA n‘affichait pas complet. Trois nouveaux membres ont été élus lors de l’assemblée. Il s’agit de Louis-Marc Vincent, Thuy Nguyen et Dieudonné Nimubuna. Michel Dubé se réjouit de l’intérêt de la communauté de s’impliquer au sein de la Société. « Nous sommes contents qu’il y ait des personnes qui trouvent la Société assez prometteuse et intéressante pour s’embarquer dans cette aventure. De plus, il y a une variété d’expériences au tour de la table qui va amener une belle dynamique. »

Une nouvelle employée

En partenariat avec l’Association des parents fransaskois (APF), la SCFPA a embauché une employée commune aux deux organismes. Entrée en poste depuis le 21 juin dernier, Marine Seillier sera la coordonnatrice des activités à la société. À l’APF, elle travaillera essentiellement sur les relations avec les parents, à former un réseau de nouveaux parents et avec le Centre de ressources éducatives à la petite enfance (CRÉPE). Elle travaillera 10 heures à l’APF et 30 heures à la SCFPA. Michel Dubé s’attend à ce que les partenariats deviennent plus fréquents.

« Si les organismes fransaskois continuent à vivre dans une situation financière précaire et très serrée, forcément tu es obligé d’être créatif et créer des partenariats bénéfiques pour toutes les parties concernées. »  

Imprimer
29750 Noter cet article:
Pas de note

Actualité juridique (L'Eau vive)

Un ouvrage pour comprendre les enjeux de la Cause Caron Un ouvrage pour comprendre les enjeux de la Cause Caron

Un ouvrage pour comprendre les enjeux de la Cause Caron

Le statut du français dans l’Ouest canadien : la cause Caron

Afin de bien comprendre les enjeux de la Cause Caron, le Centre canadien de recherche sur les francophonies en milieu minoritaire (CRFM) de l'Institut français à l’Université de Regina et l’Association des juristes d’expression française de la Saskatchewan (AJEFS) ont publié un ouvrage scientifique sur la question.

La cause Caron entre les mains de la Cour suprême du Canada La cause Caron entre les mains de la Cour suprême du Canada

La cause Caron entre les mains de la Cour suprême du Canada

OTTAWA - Une contravention unilingue anglophone est à l’origine de la saga judiciaire de Gilles Caron et de Pierre Boutet qui pourrait aujourd’hui changer l’histoire des minorités francophones de l’Alberta et de la Saskatchewan. Après un parcours juridique de 12 ans, la Cour suprême du Canada a entendu leur cause le vendredi 13 février...

La directive en matière de soins de santé

La Loi sur les directives en matière de soins de santé et la prise de décisions au nom d’autrui (Health Care Directive and Substitute Health Care Decision Makers Act) fournit le cadre nécessaire à la préparation d’une directive en matière de soins de santé en Saskatchewan. Avant que cette loi n’entre en vigueur, on utilisait le terme testament biologique.

RSS
Première678910111214

Nouvelles de l'AJEFS


Centre Info-Justice

L'AJEFS sur Facebook