Du Canada au Mexique à pied : « Le plus grand défi de ma vie »

Un trajet de cinq mois pour Marie-Ève Rousseau

Marie-Ève Rousseau, une enseignante d’une école franco-albertaine, suivra au mois de juillet le Chemin des crêtes du Pacifique, un sentier de 2 653 miles, ou 4 270 km. Elle estime compléter le trajet en cinq mois. La prof de santé et d’éducation physique décrit le voyage comme le plus grand défi de sa vie.

Le point de départ du sentier se situe à deux heures à l’est de Vancouver, dans le parc provincial Manning, à la frontière entre la Colombie-Britannique et l’État de Washington. Long mais pittoresque, le parcours traverse les États de Washington, de l’Oregon et de la Californie en passant par sept parcs nationaux, avant de terminer à la frontière du Mexique à une heure à l’est de Tijuana.

Changement de plan

À 29 ans, Marie-Ève Rousseau avait l’intention de partir le 6 avril pour sa grande aventure, mais la pandémie a changé ses plans. « Au début, je regardais toutes les solutions possibles pour me rendre avant la fermeture de la frontière. J’ai pris le temps de m’arrêter et de penser aux conséquences que cela aurait et, plus je m’informais sur la situation, plus je réalisais que ce serait égoïste de le faire », partage-t-elle. 

Malgré sa décision de ne pas partir, celle qui est originaire de Trois-Pistoles au Québec espérait que la situation change. Toutefois, le 19 mars, l’association qui gère le sentier a demandé aux randonneurs de remettre ou d’annuler leurs voyages. À ce moment-là, sa décision était prise de ne plus partir « à 100 % ».

Partie remise

L’enseignante venait de terminer son contrat à l’école Beausoleil d’Okotoks, au sud de Calgary, et de quitter son logement. L’impossibilité d’entreprendre son voyage comme prévu a déclenché toute une gamme d’émotions. « Mes sentiments étaient entre la colère, la tristesse et le déni », confie la Québécoise. Elle compare un peu sa réaction aux étapes d’un deuil. « J’ai déménagé sur une ferme près de Cochrane pour me changer les idées, aider une amie et rester occupée. Ça m’a aidée à accepter la situation et à avoir un peu d’espoir pour le futur. »

Une fois partie, Marie-Ève Rousseau complètera son parcours seule, ce qui ne l’inquiète pas. Côté défis, elle explique que le sentier compte beaucoup de changements d’élévation. Le parcours longe parfois le niveau de la mer, mais atteint aussi une altitude de 13 153 pieds, ou 4 009 mètres dans les montagnes.

Compte tenu des exigences physiques, les aventuriers y perdent du poids et se préoccupent d’ingérer assez de calories. Marie-Ève obtiendra sa nourriture dans les communautés qu’elle croisera en cours de route et emportera de quoi se sustenter dans son sac à dos en plus de son équipement. Il lui faudra marcher de 5 à 10 jours entre les points de ravitaillement.

L’enseignante consultera des cartes électroniques sur son téléphone afin de trouver son chemin et des sources d’eau. Sa date de départ reste à déterminer. À la suite de son expédition, elle imagine que sa réintégration à la vie normale pourrait être difficile. Le voyage développera sa confiance en ses compétences de plein air. L’expérience sera enrichissante et formatrice, espère-t-elle.

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