Anonym
/ Catégories: Communautaire, Éditorial

Nouveaux besoins, nouvelles sources de financement

(Ce qu'on peut faire et ce qu'on ne peut pas faire)

Lors de la dernière rencontre de la Table des élus, regroupant les représentants du réseau associatif fransaskois, le représentant de la Communauté des Africains francophones de la Saskatchewan (CAFS) a déploré le sous-financement de son organisme dont la gestion doit se faire à partir de résidences privées. Il a demandé à ce que la CAFS reçoive une juste part des fonds destinés aux organismes fransaskois.

Si nous croyons que les besoins de la communauté fransaskoise dans son ensemble sont nombreux, ils le sont doublement pour les nouveaux arrivants qui doivent transiger avec une réalité radicalement différente de leur milieu d’origine.

Mais voilà! Les investissements provenant des programmes de langues officielles stagnent depuis des années alors que l’inflation continue de faire son œuvre. Les nouveaux arrivants apportent une nouvelle réalité avec de nouveaux besoins qui devraient se traduire par de nouvelles sources de financement. Il ne faudrait pas déshabiller Pierre pour habiller Paul.

Nous avons un réseau associatif francophone qui offre un soutien dans les domaines de l’éducation, de la culture, de la politique, de la santé, de la jeunesse, des aînés, des femmes, du communautaire, du juridique et même de l’immigration. S’il y a des enjeux spécifiques à une communauté culturelle auxquels ce réseau n’est pas en mesure de répondre, c’est sans doute parce qu’ils dépassent le cadre des langues officielles.

Il est essentiel que la CAFS reçoive un appui financier adéquat et les ressources nécessaires pour aider ses membres à relever les défis que représente l’intégration à une terre d’accueil. Les nouveaux arrivants apportent une nouvelle dimension à la communauté fransaskoise et une richesse culturelle qui ne peut que nous aider à évoluer. Notre réseau associatif doit être à l’écoute de leurs besoins et il faut que ces besoins soient clairement exprimés. 

Les organismes fransaskois pourraient, et devraient, aider un organisme comme la CAFS à identifier des sources de financement en lien avec ses besoins spécifiques et l’accompagner dans ses démarches auprès des divers ministères susceptibles de l’appuyer.

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