Le drapeau fransaskois honoré en grande pompe

Le drapeau fransaskois a été levé le 3 mars à l’École canadienne-française de Saskatoon dans une ambiance qui a donné le ton du Mois de la Francophonie 2025. Parmi les invités, la présence de plusieurs représentants politiques et communautaires n’est pas passée inaperçue.

Moment solennel et mémorable, la cérémonie de lever du drapeau a été organisée comme d’habitude par la Fédération des francophones de Saskatoon (FFS), mais cette fois-ci au Pavillon secondaire de l’école francophone.

Environ 250 personnes sont venues célébrer la fierté et l’identité francophones, dont la plupart étaient des élèves.

Le contexte s’y prêtait bien, d’autant que la ministre des Affaires francophones de la Saskatchewan, Alana Ross, a proclamé le mois de mars comme celui des Rendez-vous de la Francophonie.

« Tout le monde devrait trouver le temps de célébrer nos formidables communautés francophones, a déclaré la ministre. Célébrer la culture française est essentiel à l’unité et à l’identité. »

« Cela enrichit notre patrimoine, renforce le bilinguisme et favorise l’inclusion. Nous sommes très chanceux d’avoir une culture française aussi riche en Saskatchewan », a-t-elle ponctué.

Un soutien considérable

La cérémonie du lever du drapeau fransaskois a bénéficié de la présence des représentants de quelques organismes francophones, ainsi que de quelques élus fédéraux, provinciaux et municipaux de la ville de Saskatoon.

Parmi ces derniers, on pouvait compter trois députés de l’Assemblée législative, à savoir Matt Love, Hugh Gordon et Don Mc Bean, ainsi que les deux conseillers municipaux Bev Dubois et Holly Kelleher. Sans oublier la présence et l’intervention de Kevin Waugh, député de Saskatoon-Grasswood.

Ce soutien remarquable est venu souligner l’importance accordée au fait francophone dans la province, sous fond de célébration de la 27e édition des Rendez-vous de la Francophonie qui a pour thème cette année Cultivez vos racines.

« Nous souhaitons exprimer notre profonde gratitude aux élus fédéraux, provinciaux et municipaux de la ville de Saskatoon, ainsi qu’aux représentants des organisations francophones, pour leur présence et leur soutien précieux », a exprimé la Fédération des francophones de Saskatoon.

Des moments forts

Durant la cérémonie, un moment de silence a été observé, suivi du chant à l’unisson de l’hymne national du Canada.

Un groupe de jeunes élèves a pris part à la cérémonie en présentant le drapeau fransaskois avec toute sa symbolique et un autre, constitué de deux élèves, a effectué la lecture du poème La Fransasque d’Eveline Hamon.

Les interventions des députés Kevin Waugh, Bev Dubois et Don Mc Bean dans la langue de Molière ont retenu l’attention de plus d’un participant.

S’adressant particulièrement aux élèves, ces derniers ont tenu à souligner la place capitale de la francophonie comme patrimoine canadien incontesté.

Ils ont aussi rappelé à la jeunesse présente qu’elle incarnait le futur de la francophonie et l’a encouragée à afficher fièrement son identité.

Une cérémonie pleine de sens

Pour Bertrand Giroux, président de la FFS et enseignant de l’École canadienne-française, « les élèves comprennent déjà le lien fort qui existe entre le lever du drapeau fransaskois et le Mois de la Francophonie ».

Ce constat s’aligne avec celui des élèves qui ont assisté à la cérémonie. Pour Keana Kielo, élève au secondaire, la cérémonie souligne « l’importance de célébrer notre culture et notre langue en tant que minorité en Saskatchewan et de démontrer la fierté de notre culture ».

Esénam Aaliyah Sessou, lui aussi élève au secondaire, pense qu’une telle cérémonie témoigne de « l’importance de parler en français et du privilège d’être fransaskois ».

« J’invite tous les francophones de la province à être fiers de leur langue et à faire rayonner le français partout où ils iront au cours du mois de mars, en fournissant des efforts supplémentaires de revendication de notre place », a lancé le porte-parole de la francophonie locale.

Imprimer
2017 Noter cet article:
Pas de note

Actualité juridique (L'Eau vive)

Le Québec refuse d'appuyer les francophones minoritaires Le Québec refuse d'appuyer les francophones minoritaires

Le Québec refuse d'appuyer les francophones minoritaires

La Commission scolaire francophone du Yukon devant la Cour suprême

J’ai appris avec stupéfaction la position du gouvernement du Québec devant la Cour suprême en ce qui concerne la gestion des écoles par les minorités francophones du reste du pays. En effet, par l’entremise de sa ministre de la justice, Stéphanie Vallée, Québec a signifié son refus d’appuyer des communautés francophones hors Québec. 

Turbulences dans les conseils scolaires francophones Turbulences dans les conseils scolaires francophones

Turbulences dans les conseils scolaires francophones

La CSFTNO se tourne vers la Cour suprême

La Commission scolaire francophone des Territoires du Nord-Ouest (CSFTNO) et l'Association des parents ayant droit de Yellowknife (APADY) viennent de subir un cuisant revers devant la Cour d’appel des TNO.

RSS
Première67891011121315

Nouvelles de l'AJEFS


Centre Info-Justice

L'AJEFS sur Facebook