Festival Frost : les organismes francophones répondent à l’appel du froid

L’Association communautaire fransaskoise de Regina (ACFR) était à nouveau présente au festival Frost qui a s’est tenu du 30 janvier au 2 février au centre-ville de Regina. Mais cette fois, c’est aux côtés de deux autres organismes francophones que la cabane à sucre s’est animée au Parc Victoria. 

Pour l’ACFR, il était important d’être présent au festival, surtout après le succès rencontré lors des éditions précédentes.

« C’est la troisième édition et on continue de grandir », se réjouit Claire Bélanger-Parker, consultante pour l’ACFR.

En 2023, le festival en était à ses débuts et se tenait au Centre du patrimoine de la Gendarmerie royale du Canada (GRC). En 2024, l’événement a migré vers le centre-ville.

« L’an dernier, nous avons servi environ 1 000 personnes, souligne la consultante. Et cette année, toujours avec le chef Martin Turcotte, nous avions prévu 1 600 bâtonnets et il ne nous en restait plus qu’une centaine à la fin ! »

Une belle collaboration

À chaque édition, « ce sont des centaines de conversations, de la musique francophone et des activités offertes par les organismes francophones », ponctue Claire Bélanger-Parker.

La tire d'érable à l'honneur
Les bénévoles fransaskois ont distribué 1 500 batonnets de tire d'érable sur neige au festival Frost de Regina. Photos : Courtoisie de l’ACFR

Cette année, l’ACFR a travaillé en étroite collaboration avec le Regina Downtown Business Improvement District, mais aussi l’Association des parents fransaskois (APF) et le Service d’accueil et d’inclusion francophone (SAIF).

Puisque le 1er février marquait aussi le début du Mois de l'histoire des Noirs, le choix des musiques ne s’est pas fait au hasard au sein de la cabane à sucre, passant de la Raquette à Claquettes à Kaya Freedom, ou encore de la Bottine Souriante à une multitude d'artistes noirs.

« Nos trois organismes ont offert un moment chaleureux de francophonie et de dégustation de tire d’érable. Le SAIF a proposé un karaoké francophone pour s'amuser en famille et découvrir nos talents », précisent plusieurs employés.

Quant à elle, l’APF explique que l'idée de ce partenariat est née d'une volonté commune de promouvoir la culture francophone dans la région et de renforcer la collaboration entre les organismes.

« On a présenté des outils promotionnels, comme des livres, des badges et des dépliants aux participants afin de mieux se faire connaître auprès de ce nouveau public. On a également proposé des activités ludiques pour les familles, telles que la fabrication de globes de neige et le coloriage de petits pots en bois », confie Josiane Thadal, animatrice au centre éducatif de la Ritournelle et agente de projet à l’APF.

« C’était la première fois que l’APF prenait part au festival Frost, et ce fut une expérience des plus enrichissantes ! Cette participation nous a permis de nous faire connaître auprès d’un public plus large et d’interagir avec de nombreuses familles intéressées par la francophonie », ajoute l’agente.

En plus de l'équipe de l'APF et du SAIF, plusieurs bénévoles se sont joints à l’effort de groupe, dont pour certains la cabane à sucre a constitué une première expérience canadienne. « Une équipe du tonnerre ! » s’exclame Claire Bélanger-Parker.

« Ce que j'ai aimé le plus du côté personnel, c'était de m'adresser en français aux enfants et de voir la réaction des parents en voyant les enfants me répondre et converser. Ce sont de petits moments magiques qui font de cet événement un grand succès », ponctue la consultante.

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