7 juillet Cinéma Une nouvelle direction au Festival Cinergie Le Festival international du film francophone de Saskatoon, plus connu sous le nom de Festival Cinergie, a recruté Corinne Dourlent au poste...
Fermeture de la Caisse populaire de Zenon Park : la fin d’une époque Le 30 juin 2021a marqué la fin d’une époque pour la communauté de Zenon Park. La Caisse populaire locale, après 79 ans d’activité, a...
Francine Proulx-Kenzle, en mission pour l’inclusion Francine Proulx-Kenzle est la co-leader de Pflag Regina, un organisme bilingue à but non lucratif qui défend les intérêts de la...
Services en français : la Saskatchewan peut mieux faire Du chemin reste à faire pour que les Fransaskois disposent de services adéquats en français dans les domaines de la santé et la sécurité publique
La gestion documentaire : un défi de taille pour les organismes fransaskois Le Centre des archives fransaskoises a offert des formations de gestion documentaire aux organismes fransaskois
10 novembre 2021 Estelle Bonetto 16382 ENP - Éditions de la nouvelle plume, Chroniques, Horizons - Chronique littéraire À fleur d’âge Crédit : Estelle Bonetto (Extraits du recueil de poésie photographique À fleur d’âge, publié par Estelle Bonetto aux Éditions de la nouvelle plume en 2018) À fleur d’âge Et si chaque âge avait sa fleur ? Le laisse-t-on fleurir sur sa tige ou le cueille-t-on dans sa splendeur ? À la conquête de l’intangible prestige, j’ai longtemps sillonné les jardins insouciants, explorant les vestiges des jeunesses jaunies par les soleils éblouissants. Au gré de mes errances, de sa robe vêtue de pans de pétales vermeils, elle m’est apparue. Devant la finesse dévoilant sa délicatesse, j’ai contemplé la cueillaison de la raison : une femme en liesse, se délectant du fruit de sa fleuraison. Le baiser du boulanger Nos levains se sont effleurés avant de fondre sous les braises de la chapelle du four en foudre. Nous avons embrasé les flammes du fourneau, prêté ferment dans les fumées en anneau. Puis… J’ai déchiré ta croûte comme une robe qu’on arrache sans le moindre doute. J’ai porté à mes lèvres ta sapidité, les rondeurs de ta féminité. Je n’ai fait de toi qu’une bouchée. Partager Imprimer