2 juin Littérature Les ÉNP, une fenêtre ouverte sur le monde littéraire de l’Ouest et du Nord Les ÉNP offrent aux Fransaskois des romans, des recueils de poèmes et d’autres ouvrages en tous genres depuis 1984.
La Saint-Jean délaissée par les Fransaskois Un nouvel ouvrage explique comment les Franco-Canadiens vivent les fêtes nationales, à l’instar de la Saint-Jean-Baptiste.
La vitalité mémorielle abordée par Bibliothèque et Archives Canada Après des recherche sur 68 communautés, Bibliothèque et Archives Canada révèle que les notions de mémoire et de patrimoine tombent...
Un nouveau format pour le Parlement franco-canadien du Nord et de l’Ouest Devrait-on rendre le don du sang obligatoire ? Des jeunes francophones de l’Ouest canadien se sont réunis afin de débattre cette...
FDÉFO: un financement tremplin pour la fransaskoisie Le programme du Fonds de développement économique francophone de l'Ouest (FDÉFO) a retenu quatorze projets dans l’Ouest canadien cette...
10 novembre 2021 Estelle Bonetto 16413 ENP - Éditions de la nouvelle plume, Chroniques, Horizons - Chronique littéraire À fleur d’âge Crédit : Estelle Bonetto (Extraits du recueil de poésie photographique À fleur d’âge, publié par Estelle Bonetto aux Éditions de la nouvelle plume en 2018) À fleur d’âge Et si chaque âge avait sa fleur ? Le laisse-t-on fleurir sur sa tige ou le cueille-t-on dans sa splendeur ? À la conquête de l’intangible prestige, j’ai longtemps sillonné les jardins insouciants, explorant les vestiges des jeunesses jaunies par les soleils éblouissants. Au gré de mes errances, de sa robe vêtue de pans de pétales vermeils, elle m’est apparue. Devant la finesse dévoilant sa délicatesse, j’ai contemplé la cueillaison de la raison : une femme en liesse, se délectant du fruit de sa fleuraison. Le baiser du boulanger Nos levains se sont effleurés avant de fondre sous les braises de la chapelle du four en foudre. Nous avons embrasé les flammes du fourneau, prêté ferment dans les fumées en anneau. Puis… J’ai déchiré ta croûte comme une robe qu’on arrache sans le moindre doute. J’ai porté à mes lèvres ta sapidité, les rondeurs de ta féminité. Je n’ai fait de toi qu’une bouchée. Partager Imprimer