Coup d'oeil sur le monde 12 juillet 2021 Premières Nations en deuil : ça va prendre quoi pour que ça change ?
12 juillet Jeunesse Rapprochement estival pour des familles fransaskoises et montréalaises L’organisme québécois à but non lucratif Ruelle de l’avenir a offert un camp virtuel hybride et gratuit aux familles montréalaises et...
Les communautés religieuses francophones au cœur des pensionnats Pendant plus de 80 ans, l’Église catholique avait géré l’ancien pensionnant autochtone de Marieval, où 751 tombes ont...
Un passé francophone au cœur des États-Unis Ste. Geneviève, une petite ville du Missouri, dévoile son passé francophone peu connu et constitue une destination touristique...
Une soirée musicale aux airs de chanson française Une trentaine de participants ont pris part au premier quiz musical virtuel organisé par la Fédération des francophones de Saskatoon.
Une nouvelle direction au Festival Cinergie Le Festival international du film francophone de Saskatoon, plus connu sous le nom de Festival Cinergie, a recruté Corinne Dourlent au poste...
19 décembre 2023 Marie-Lou Bernatchez 7839 Arts et culture, Cinéma Contempler le doux bourdonnement du printemps Le court métrage Gentle Hum of Spring / Un paradis pour les abeilles, réalisé par le Fransaskois Simon Garez, a été récompensé deux fois au cours des derniers mois. S’appuyant sur son expérience d’apiculteur, le cinéaste lance un regard poétique et personnel sur le monde fascinant des abeilles. Réalisée avec le soutien du Conseil des arts du Canada, SK Arts, SK Filmpool et le Conseil culturel fransaskois, l’œuvre de 10 minutes a reçu le Prix du meilleur court métrage aux Regina International Film Festival and Awards (RIFFA) en août dernier et celui du meilleur court métrage canadien au Cinéma sous les étoiles de Montréal en juillet. Natif de Nipawin en Saskatchewan, Simon Garez a grandi dans une famille d’apiculteurs, ce qui lui a inspiré ce deuxième court métrage. « J’ai fait des études en théâtre et ça fait seulement 2-3 ans que j’ai commencé le cinéma », explique le réalisateur francophone désormais basé à Saskatoon. En plus d’avoir permis au Fransaskois de remporter deux trophées, le court métrage a été présenté en avant-première au Festival du film de l’Atlantique d’Halifax et a été à l’affiche de plusieurs festivals internationaux. Une histoire bourdonnante « Le film raconte l’histoire d’un jeune apiculteur qui lutte pour entretenir ses abeilles qui sont atteintes d’une maladie mystérieuse », raconte le créateur. « Il s’agit d’un film plutôt contemplatif, il n’y a pas de dialogue, pas de musique, et le seul personnage c’est moi qui l’ai joué », poursuit-il. Bien que le court métrage comporte certains éléments autobiographiques, Simon Garez affirme que l’œuvre est tout de même une fiction. Filmée en majorité à quelques kilomètres de la maison familiale, l’œuvre parle d’un apiculteur dans le nord de la Saskatchewan qui veille sur ses abeilles, lesquelles n’ont pas survécu à l’hiver. « Le film est vraiment basé sur mes expériences en tant qu’apiculteur avec mon père, j’ai grandi entouré d’abeilles », indique Simon Garez, dont les textes de la voix narrative ont été inspirés par son père. Une industrie à développer Titulaire d’un baccalauréat en beaux-arts de l’Université Simon Fraser et d’un diplôme d’acteur de l’Institut des arts médiatiques de Vancouver, le cinéaste a réalisé son premier court métrage en 2021. Torch Narrows lui avait alors valu les Prix du meilleur court métrage et de la meilleure réalisation technique au Saskatchewan Independent Film Awards (SIFA). Le film racontait l’histoire de deux amis d’enfance qui retournent sur les lieux d’un souvenir traumatisant qu’ils ont partagé sur la rivière Saskatchewan. Le jeune homme de 30 ans entend poursuivre sa carrière cinématographique : « Je travaille sur mon troisième projet, ce sera sur un vagabond qui traverse la Saskatchewan. Ce sera un film entièrement en français », confie-t-il. Celui qui travaille également comme aide enseignant auprès d’élèves aux prises avec des troubles d’apprentissage est d’avis que les ressources cinématographiques en Saskatchewan ne sont pas comparables à celles des grandes villes canadiennes comme Calgary, Vancouver et Toronto. « Je crois qu’il y a de l’avenir dans ce domaine ici, mais il faut être débrouillard. Il faut être stratégique, mais c’est possible de faire des films en Saskatchewan. » Et d’ajouter : « C’est vraiment le côté francophone du cinéma qu’il faudrait développer dans la province. » Le court métrage Gentle Hum of Spring / Un paradis pour les abeilles sera disponible pour visionnement public en 2024. Pour l’instant, il est possible d’avoir accès à la bande-annonce sur le site officiel du réalisateur. Partager Imprimer