2 avril Autochtones / Métis Une veste métisse restituée à la Saskatchewan Une veste perlée métisse d’une valeur inestimable a fait son retour en Saskatchewan.
Jacques Désiré Hiack devient le nouveau directeur général de l’ACFR L’Association canadienne-française de Regina (ACFR) a annoncé la nomination de Jacques Désiré Hiack au poste de directeur général.
Le retour attendu des pélicans d’Amérique La vraie info du mois de mars est l’arrivée des pélicans d’Amérique pour le Pelican Watch Contest de la Meewasin Valley...
Sous terre et dans les airs, deux animaux du printemps gagnent la province L’apparition du gopher et de l'hirondelle vagabonde indique de façon officieuse que le printemps est déjà là.
Une grande dame s’éteint La célèbre philanthrope réginoise, mécène et collectionneuse d’œuvres d’art Jacqueline Shumiatcher a rendu l’âme à...
17 février 2020 AJEFS 29348 Société, Femmes, Chronique juridique L’affaire personne: Les droits des femmes au Canada Jusqu’à la fin du 19e siècle, les femmes mariées n’avaient pas le droit de posséder de propriété. Au moment de l’affaire « personne », les femmes dans la plupart des provinces canadiennes venaient tout juste d’obtenir le droit de vote. Par exemple, les femmes du Manitoba, de la Saskatchewan, de l’Alberta et de la Colombie-Britannique n’ont pas obtenu le droit de vote avant 1917. Et ce n’est que deux ans plus tard qu’elles ont obtenu le droit de vote aux élections fédérales. Même si les choses changeaient, en 1927 les droits des femmes n’étaient toujours pas établis. En 1927, cinq femmes de l’Alberta voulaient faire progresser les choses plus rapidement. Emily Murphy, Henrietta Muir Edwards, Nellie McClung, Louise McKinney et Irene Parlby ont amené leur cause à la Cour suprême du Canada. La question était de savoir si les femmes étaient comprises dans l’interprétation légale du terme « personne ». À cette époque, l’article 24 de la Loi sur l’Amérique du Nord britannique de 1867, stipulait que seulement « des personnes ayant les qualifications voulues » pouvaient faire partie du Sénat. La Cour suprême du Canada avait alors décidé que le mot « personne » excluait les femmes. Les « Célèbre cinq » ont alors porté leur cause en appel au Comité judiciaire du Conseil privé britannique, le plus haut tribunal d’appel au Canada à l’époque. Le 18 octobre 1929, la décision est annoncée par Lord Sankey, grand chancelier de Grande-Bretagne, en leur faveur, reconnaissant que les femmes étaient éligibles à devenir sénatrices. La décision mentionnait : « L’exclusion des femmes de toute charge publique est un vestige d’une époque plus barbare. Aux personnes qui se demandent si le mot « personne » doit comprendre les femmes, la réponse est évidente, pourquoi pas? » Besoin d’information juridique? Visitez le site saskinfojustice.ca ou contactez l'Association des juristes d'expresssion française de la Saskatchewan : 1 855-924-8543 / centre@saskinfojustice.ca Balises L'Affaire personne Partager Imprimer