29 novembre CCF - culturel.fransaskois.net Des artistes visuels fransaskois trouvent leur écho Quatre artistes fransaskois, quatre méthodes de création et un thème commun. Voici ce que l'exposition ÉCHOS offre au public dans le cadre du...
Atelier offert dans le cadre du Rendez-vous fransaskois des régions 2020 Cyberintimidation : les directions d’organisme s’outillent Tout comme la pandémie qui rend les personnes malades, l’intimidation sur les plateformes numériques contamine plusieurs organismes...
FPF: Fin de semaine entre femmes Les Fransaskoises se sont regroupées pour une fin de semaine de ressourcement. L’occasion de parler féminisme, acceptation corporelle et...
Un sondage est en ligne pour la communauté fransaskoise Quelle consommation les Fransaskois font-ils des médias ? Le jeune chercheur Trevor Grey lance un sondage auprès de la population francophone de la Saskatchewan afin d’étudier le lien entre...
Quand Joe inspire Zoé En partenariat avec le Conseil culturel fransaskois (CCF), le musée d’art Mackenzie de Regina a présenté le 15 novembre un premier atelier...
17 février 2020 AJEFS 29377 Société, Femmes, Chronique juridique L’affaire personne: Les droits des femmes au Canada Jusqu’à la fin du 19e siècle, les femmes mariées n’avaient pas le droit de posséder de propriété. Au moment de l’affaire « personne », les femmes dans la plupart des provinces canadiennes venaient tout juste d’obtenir le droit de vote. Par exemple, les femmes du Manitoba, de la Saskatchewan, de l’Alberta et de la Colombie-Britannique n’ont pas obtenu le droit de vote avant 1917. Et ce n’est que deux ans plus tard qu’elles ont obtenu le droit de vote aux élections fédérales. Même si les choses changeaient, en 1927 les droits des femmes n’étaient toujours pas établis. En 1927, cinq femmes de l’Alberta voulaient faire progresser les choses plus rapidement. Emily Murphy, Henrietta Muir Edwards, Nellie McClung, Louise McKinney et Irene Parlby ont amené leur cause à la Cour suprême du Canada. La question était de savoir si les femmes étaient comprises dans l’interprétation légale du terme « personne ». À cette époque, l’article 24 de la Loi sur l’Amérique du Nord britannique de 1867, stipulait que seulement « des personnes ayant les qualifications voulues » pouvaient faire partie du Sénat. La Cour suprême du Canada avait alors décidé que le mot « personne » excluait les femmes. Les « Célèbre cinq » ont alors porté leur cause en appel au Comité judiciaire du Conseil privé britannique, le plus haut tribunal d’appel au Canada à l’époque. Le 18 octobre 1929, la décision est annoncée par Lord Sankey, grand chancelier de Grande-Bretagne, en leur faveur, reconnaissant que les femmes étaient éligibles à devenir sénatrices. La décision mentionnait : « L’exclusion des femmes de toute charge publique est un vestige d’une époque plus barbare. Aux personnes qui se demandent si le mot « personne » doit comprendre les femmes, la réponse est évidente, pourquoi pas? » Besoin d’information juridique? Visitez le site saskinfojustice.ca ou contactez l'Association des juristes d'expresssion française de la Saskatchewan : 1 855-924-8543 / centre@saskinfojustice.ca Balises L'Affaire personne Partager Imprimer