Réjean Paulin 19 novembre 2019 Une francophonie en déclin? Pas sûr. Deux visions de la Francophonie se côtoient. L’une évoque l’avenir d’un Québec en évolution à côté des minorités en perdition. L’autre croit toujours en la force d’un français épanoui partout au Canada.
18 novembre Cinéma Soirée cinéma-causerie au Royal Saskatchewan Museum REGINA - Dans le cadre de la Semaine nationale de l’immigration francophone, l’Association canadienne-française de Regina a organisé...
Les artistes visuels francophones de l'Ouest sous-représentés à l’étranger ? Les artistes visuels francophones de l’Ouest canadien manquent-ils de visibilité et de place dans les événements internationaux?
Jacque Poulin-Denis : Une course à contre-courant REGINA - Le chorégraphe et scénographe fransaskois Jacques Poulin-Denis était de passage en Saskatchewan pour présenter sa nouvelle œuvre Running...
Ces jeunes qui changent le monde Changer le monde pour le sauver est un énorme défi. Il y a urgence. Et puisque « les fils repus du XXe siècle » ne bougent...
La co-cathédrale de Gravelbourg célébrée Cent bougies pour Notre-Dame-de-l’Assomption GRAVELBOURG - Un sentiment de nostalgie et de fierté était palpable à Gravelbourg les samedi 2 et dimanche 3 novembre. La co-cathédrale...
18 février 2019 Simb Simb 41961 Archives, 2019, Communautaire, Regina, Société, Immigration, Mon métier, ma passion Job Wilfried Coffi Comlan: Du Bénin à Regina Gens d'ici Job Wilfried Coffi Comlan REGINA - Arrivé au Canada il y a moins de 6 mois, Job a vécu pendant 2 mois dans la province de Québec avant de s’installer en Saskatchewan, et plus précisément dans la ville de Regina. Job est né et a grandi dans la capitale du Bénin, Cotonou. Après ses études secondaires, il opte pour une formation universitaire qui sera couronnée par une licence (équivalente au baccalauréat du Canada) en finance et comptabilité. Job avoue que « c’est l’exploration de nouveaux cieux ainsi que la recherche de nouvelles conditions de travail » qui ont pesé lourd dans son choix d’immigration. Mais « une fois au Québec, mon premier objectif a été de trouver un emploi dans mon domaine de prédilection et de formation, à savoir la gestion en finance et comptabilité. Mais j’ai dû faire face à un obstacle, l’exigence du bilinguisme », ajoute-t-il. Job quittera donc le Québec pour la Saskatchewan afin d’améliorer son anglais, car selon lui, vivre dans un contexte purement anglophone l’aidera à améliorer son niveau de langue anglaise. Comme pour dire qu’il faut reculer pour mieux sauter. Actuellement, Job occupe un poste de moniteur de langue française dans des écoles d’immersion française. Il faut dire que ce nouvel emploi a fait naître en lui la nostalgie de l’enseignement, une profession pour laquelle il nourrissait d’ailleurs l’espoir d’exercer depuis le Bénin. Ce qui du coup l’amène à penser à une réorientation de carrière : « La probabilité est forte que je fasse un bac en éducation pour intégrer le monde de l’enseignement. » Son adaptation climatique se fait non sans difficulté, car partir d’un pays excessivement chaud pour un pays démesurément froid n’est pas du tout facile à gérer. Parlant de son adaptation culturelle, il a été frappé par le côté sociable des Saskatchewanais et francophones d’ici. L’objectif premier de Job est de mener à bien la réunification familiale, car sa petite famille étant restée au Bénin, il s’est avancé pour lui préparer une place à ses côtés au Canada. Partager Imprimer