24 août Coup d'oeil sur le monde L'Inde au-delà de l'actualité Quand on pense Inde, on pense 1,3 milliard d'habitants, nationalisme hindou, tensions au Cachemire, misère des bidonvilles. Mais l'Inde...
2e édition de la Journée du patrimoine de Gravelbourg L’histoire ouvre ses portes à Gravelbourg GRAVELBOURG - Le 9 août dernier, les sites historiques de Gravelbourg ont ouvert leurs portes à l’occasion de la journée du patrimoine...
L’exploration sous-marine du Titanic OceanGate Expeditions, basée à Everett, Washington, lance une expérience touristique unique : une exploration en sous-marin de l’épave...
Rencontre avec Naila Yoh, bénévole Dans les coulisses du Festival du film de Régina REGINA - Naila Yoh, coordonnatrice bénévole, 18 ans, travaille à l'organisation du festival depuis le mois de mai à l'organisation du...
Sophie Ferré nouvelle présidente par intérim À l'aube de ses 30 ans : l’AJEFS, plus pertinente que jamais L’Association des juristes d’expression française de la Saskatchewan va bientôt souffler trente bougies. Au même moment, elle...
5 novembre 2021 Frédéric Frédéric Dupré 13277 Société, Chroniques, L'Apostrophe Les symptômes post-pandémie: séparer le bon grain de l’ivraie Grains Crédit : Avinash Kumar / Unsplash L’humanité a été profondément ébranlée par la pandémie. Tel un « saut quantique », elle nous a tous propulsés dans un nouveau paradigme, éclatant au passage les fondations de nos vies en morceaux. La pandémie n’a pas complètement changé le monde, mais elle a modifié notre rapport à ce dernier. Elle a remis en question notre sens de notre liberté personnelle et de notre responsabilité collective. Certes, les lois de la physique n’ont pas changé, mais notre perception et notre relation avec ces lois ont évolué. Ce sont lors de situations de crise que les valeurs des gens se révèlent. Celles-ci sont fondées sur des croyances, connaissances et expériences. La pandémie a certainement été ce révélateur amenant des communautés, des amis et même des familles à mettre à nu leur vision du monde et des moyens pour répondre à cette crise de santé publique. Le débat est sain et la pensée critique tout autant. Toutefois, les sources d’information sur lesquelles se basent ces débats constituent un risque pour les profanes de la science que nous sommes. Rares sont ceux qui peuvent comprendre les virus, la fabrication des vaccins ou encore les facteurs épidémiologiques favorisant l’émergence d’une pandémie meurtrière. L’univers de l’information dans lequel nous vivons aujourd’hui, où chacun peut faire ses propres « recherches » sur l’internet, a permis à certains d’insuffler des doutes dans la science actuelle et de proposer des théories non scientifiques pour expliquer l’origine et le traitement de ce virus. Comme nous l’avons tous vu, les « spécialistes de la pandémie » pullulaient sur les réseaux sociaux, blogues et réseaux d’amis pour nous expliquer la « vérité ». Du même coup, des scénarios machiavéliques se sont infiltrés dans les croyances populaires, présentant les mesures de santé publique comme un coup autoritaire des gouvernements pour contrôler nos vies. Certaines « croyances » ne permettent aucun dialogue critique quand même les faits les plus élémentaires ne sont pas considérés comme valables. Il a donc été très difficile de faire changer d’idée ceux et celles qui ont trouvé une « vérité » qui ne correspondait pas au discours scientifique dominant. Ces « savoirs » sont malheureusement devenus le nouveau virus contre lequel aucun vaccin ne semble exister. Sinon, la loi de la sélection naturelle… Dans cet univers où savoirs et croyances s’entremêlent, séparer le vrai du faux n’est pas une entreprise facile pour tous. Cette pandémie a mis en lumière l’importance de nos sources d’informations et le fait que, malheureusement, certains ont préféré croire que l’ivraie était le bon grain. Balises Les symptômes post-pandémie Partager Imprimer