13 août Agriculture et environnement Bison buté Parmi les destinations phares de notre province : le parc national de Prince Albert est garant d’un dépaysement total. Prologue parfait...
Portraits de professeurs francophones de l’Université de la Saskatchewan SASKATOON - Sur près de 1 200 professeurs à l’Université de la Saskatchewan, on compte une vingtaine de francophones. L'Eau...
C'est le temps des vacances! Camps d’été à la rescousse ! Voici un tour d’horizon des différentes options de camps de jour proposées pendant l’été dans différentes villes de la Saskatchewan,...
Amélie Boutin, diplômée de l'École canadienne-française de Saskatoon Née à Saskatoon, Amélie a effectué tout son parcours scolaire à l’École canadienne-française, depuis la garderie jusqu’à la 12e année....
Explorez la rivière Saskatchewan Sud Le terme Saskatchewan vient du mot cri « Kisiskatchewani Sipi. » ou, autrement dit, ‘rivière qui coule...
19 décembre 2023 Marie-Lou Bernatchez 7720 Arts et culture, Cinéma Contempler le doux bourdonnement du printemps Le court métrage Gentle Hum of Spring / Un paradis pour les abeilles, réalisé par le Fransaskois Simon Garez, a été récompensé deux fois au cours des derniers mois. S’appuyant sur son expérience d’apiculteur, le cinéaste lance un regard poétique et personnel sur le monde fascinant des abeilles. Réalisée avec le soutien du Conseil des arts du Canada, SK Arts, SK Filmpool et le Conseil culturel fransaskois, l’œuvre de 10 minutes a reçu le Prix du meilleur court métrage aux Regina International Film Festival and Awards (RIFFA) en août dernier et celui du meilleur court métrage canadien au Cinéma sous les étoiles de Montréal en juillet. Natif de Nipawin en Saskatchewan, Simon Garez a grandi dans une famille d’apiculteurs, ce qui lui a inspiré ce deuxième court métrage. « J’ai fait des études en théâtre et ça fait seulement 2-3 ans que j’ai commencé le cinéma », explique le réalisateur francophone désormais basé à Saskatoon. En plus d’avoir permis au Fransaskois de remporter deux trophées, le court métrage a été présenté en avant-première au Festival du film de l’Atlantique d’Halifax et a été à l’affiche de plusieurs festivals internationaux. Une histoire bourdonnante « Le film raconte l’histoire d’un jeune apiculteur qui lutte pour entretenir ses abeilles qui sont atteintes d’une maladie mystérieuse », raconte le créateur. « Il s’agit d’un film plutôt contemplatif, il n’y a pas de dialogue, pas de musique, et le seul personnage c’est moi qui l’ai joué », poursuit-il. Bien que le court métrage comporte certains éléments autobiographiques, Simon Garez affirme que l’œuvre est tout de même une fiction. Filmée en majorité à quelques kilomètres de la maison familiale, l’œuvre parle d’un apiculteur dans le nord de la Saskatchewan qui veille sur ses abeilles, lesquelles n’ont pas survécu à l’hiver. « Le film est vraiment basé sur mes expériences en tant qu’apiculteur avec mon père, j’ai grandi entouré d’abeilles », indique Simon Garez, dont les textes de la voix narrative ont été inspirés par son père. Une industrie à développer Titulaire d’un baccalauréat en beaux-arts de l’Université Simon Fraser et d’un diplôme d’acteur de l’Institut des arts médiatiques de Vancouver, le cinéaste a réalisé son premier court métrage en 2021. Torch Narrows lui avait alors valu les Prix du meilleur court métrage et de la meilleure réalisation technique au Saskatchewan Independent Film Awards (SIFA). Le film racontait l’histoire de deux amis d’enfance qui retournent sur les lieux d’un souvenir traumatisant qu’ils ont partagé sur la rivière Saskatchewan. Le jeune homme de 30 ans entend poursuivre sa carrière cinématographique : « Je travaille sur mon troisième projet, ce sera sur un vagabond qui traverse la Saskatchewan. Ce sera un film entièrement en français », confie-t-il. Celui qui travaille également comme aide enseignant auprès d’élèves aux prises avec des troubles d’apprentissage est d’avis que les ressources cinématographiques en Saskatchewan ne sont pas comparables à celles des grandes villes canadiennes comme Calgary, Vancouver et Toronto. « Je crois qu’il y a de l’avenir dans ce domaine ici, mais il faut être débrouillard. Il faut être stratégique, mais c’est possible de faire des films en Saskatchewan. » Et d’ajouter : « C’est vraiment le côté francophone du cinéma qu’il faudrait développer dans la province. » Le court métrage Gentle Hum of Spring / Un paradis pour les abeilles sera disponible pour visionnement public en 2024. Pour l’instant, il est possible d’avoir accès à la bande-annonce sur le site officiel du réalisateur. Partager Imprimer