7 mai Réjean Paulin Prix Trille Or de la chanson La musique, de Folle Avoine à aujourd’hui Le 2 mai, l’industrie de la chanson en milieu minoritaire saluait l’œuvre de Carmen Campagne dans un gala qui a témoigné des...
Message du président de l'Association de la presse francophone dans le cadre... Défendre la liberté de presse chez-nous autant qu’ailleurs Déclaration du président de l’Association de la presse francophone, Francis Sonier, dans le cadre de la Journée mondiale de la liberté de la...
Financement agricole Canada: Des subventions bienvenues, bien qu’inégales Financement agricole Canada a remis 50 000 dollars à 23 organismes francophones à travers le pays et 150 000 dollars à 21...
Santé mentale: Les gestes AÉRIE et le bon sens Soutenir une personne qui développe un problème de santé mentale ou qui traverse une crise de santé mentale sous-entend mettre en application son...
Les conservateurs de Jason Kenney s’accrochent à l’illusion pétrolière L’Alberta de Jason Kenney entend baigner dans l’huile avec l’élection d’une majorité de 63 sièges sur 87 à la législature,...
10 novembre 2021 Estelle Bonetto 16687 ENP - Éditions de la nouvelle plume, Chroniques, Horizons - Chronique littéraire À fleur d’âge Crédit : Estelle Bonetto (Extraits du recueil de poésie photographique À fleur d’âge, publié par Estelle Bonetto aux Éditions de la nouvelle plume en 2018) À fleur d’âge Et si chaque âge avait sa fleur ? Le laisse-t-on fleurir sur sa tige ou le cueille-t-on dans sa splendeur ? À la conquête de l’intangible prestige, j’ai longtemps sillonné les jardins insouciants, explorant les vestiges des jeunesses jaunies par les soleils éblouissants. Au gré de mes errances, de sa robe vêtue de pans de pétales vermeils, elle m’est apparue. Devant la finesse dévoilant sa délicatesse, j’ai contemplé la cueillaison de la raison : une femme en liesse, se délectant du fruit de sa fleuraison. Le baiser du boulanger Nos levains se sont effleurés avant de fondre sous les braises de la chapelle du four en foudre. Nous avons embrasé les flammes du fourneau, prêté ferment dans les fumées en anneau. Puis… J’ai déchiré ta croûte comme une robe qu’on arrache sans le moindre doute. J’ai porté à mes lèvres ta sapidité, les rondeurs de ta féminité. Je n’ai fait de toi qu’une bouchée. Partager Imprimer