12 avril Coup d'oeil sur le monde Il n’y a pas de planète B « Vous ne parlez que d’aller vers l’avant, avec les mêmes mauvaises idées qui nous ont conduits dans ce bourbier. Vous...
Denis Magnan : au cœur des grandes réussites de la communauté fransaskoise Décédé le 30 mars 2019, à l’âge de 71 ans, Denis Magnan a été au cœur de développements majeurs pour la communauté fransaskoise.
Journée du Mieux-Être à Saskatoon La santé ce n’est pas seulement l’absence de maladie SASKATOON - « La santé est un état de bien-être physique, mental et social complet et ne consiste pas seulement en une...
Plus de 1 300 jeunes à l'édition 2019 de Francofièvre Le rendez-vous annuel qu’est devenue la Francofièvre continue de s’améliorer d’année en année et nous sommes plus que jamais à...
Le budget fédéral 2019 désespère les petits journaux Suvol du budget fédéral 2019, dévoilé le 19 mars.
30 septembre 2023 Dominique Liboiron 14692 Société, Voyages, Chroniques, Aventure et plein air Dire adieu à l’été L’été arrive trop tard et se termine trop tôt. Hélas, telle est la vie au Canada. Pour bien conclure l’été, j’ai entrepris un dernier voyage en canot et, déjà, l’automne s’annonce par des voies plus ou moins subtiles. Mon voyage a commencé le 30 août. Le but était de me rendre à la Grande Fourche et de l’explorer. La Grande Fourche, située à une heure en auto à l’ouest de Medicine Hat, porte ce nom en raison des deux rivières qui se retrouvent à cet endroit. Quand elles s’unissent, la rivière Bow et la rivière Oldman forment la rivière Saskatchewan Sud qui traverse ensuite la province. Mon voisin Daniel m’a aidé à transporter mon canot le long de la rivière Oldman à Lethbridge. Les arbres qui longent le cours d’eau étaient verts, mais ici et là quelques feuilles jaunes paraissaient et chuchotaient l’arrivée du spectacle des couleurs. En quittant Lethbridge, la rivière Oldman traverse des badlands. Au-delà de la berge, où les peupliers poussent en abondance, j’ai contemplé les falaises, les hoodoos et le paysage rude typique de Drumheller et du sud de l’Alberta. Le troisième jour de mon voyage, soit le 1er septembre, j’ai vu en soirée une lune géante à l’horizon. Elle était d’un orange tout à fait vif et cinq coyotes très près de mon camp chantaient pour accompagner sa levée dans le ciel. C’était la lune de la récolte et un symbole des moissons d’automne. Les oiseaux ont annoncé à leur tour le changement des saisons. Par exemple, j’ai vu 20 bernaches voler en forme de V. Quant à l’hirondelle à front blanc, j’ai vu littéralement des milliers de ses nids le long des falaises, mais tous vides. Les hirondelles étaient déjà parties vers le sud. Par contre, la tourterelle triste y était toujours. J’en ai vu beaucoup. Ses oiseaux au cri plaintif ont horreur du froid. Elles partent la nuit du premier gel, alors leur présence indiquait que du côté de la température l’été régnait encore. D’ailleurs, le soleil était plombant et j’ai mis de l’écran solaire à deux reprises. Je suis arrivé à la Grande Fourche le 3 septembre. Je suis resté un jour de plus pour mieux découvrir le site et pour prolonger mon été autant que possible. Le lendemain, c’est-à-dire le lundi de la longue fin de semaine, et le jour qui marque la fin non officielle de l’été, j’ai chargé mon camion que j’avais laissé à la fourche auparavant et je suis retourné chez moi. Partager Imprimer