Réjean Paulin 26 février 2019 Parlons de francophobie « Francophobie ». Voilà que ce mot nauséabond réapparait dans le vocabulaire courant. Il plane sur tout le Canada. Le Nouveau-Brunswick est gouverné par un gouvernement minoritaire à la merci d’un parti hostile aux francophones.
25 février Regina Remaniement du CA de l'ACFR François-Regis Kabahizi a été nommé président de l'Association canadienne-française de Regina, suite à la démission de Sylvie...
Faux pas : apéritif avant le premier album de Ponteix REGINA - Mario Lepage et sa formation Ponteix, lançait le 25 janvier dernier une nouvelle composition originale intitulée Faux Pas....
Gens d'ici Richard Speath : une relation familiale avec des Afro-Canadiens Pour ce mois de célébration de l'histoire des Noirs, j’ai rencontré un Fransaskois dont la vie a été profondément marquée par sa...
Si les immigrants s’en mêlaient… Les minorités visibles dans la fonction publique fédérale : perceptions et réalités Angélique Ruzindana Umunyana a souvent été questionnée sur l’accès des immigrants aux emplois dans la fonction publique fédérale. Elle...
Le chanteur ne rencontre pas tous les critères d'admission Kaya Free ne pourra pas aller à Granby REGINA - Le Festival international de la chanson de Granby se voit forcé de refuser la candidature de Kaya Free.
11 novembre 2015 Michel Vézina 37530 2015, ACF - Assemblée communautaire fransaskoise, CFRG - Réseau radiophonique fransaskois, Fondation fransaskoise, SRC - Saskatchewan, Francophonie, Histoire et patrimoine, Chroniques, En quelques mots Bâtir l’avenir et construire le présent Quand Radio-Canada a fait l’acquisition des stations de radio francophones CFRG (Gravelbourg) et CFNS (Saskatoon), le résidu de la transaction avait permis de créer la Fondation de la radio française en Saskatchewan. Ces fonds avaient été placés en grande partie dans les caisses populaires françaises de la Saskatchewan, un réseau économique fransaskois qui n’existe plus aujourd’hui pour diverses raisons. Pendant les années 90, les dirigeants de l’Association culturelle franco-canadienne de la Saskatchewan (ACFC) devaient déjà se battre contre des baisses de financement en provenance du gouvernement du Canada. C’est lors d’une réunion de l’ACFC à Prince Albert que s’est déroulée une discussion sur la nécessité d’avoir un fonds qui pourrait un jour appuyer le développement et l’épanouissement des communautés fransaskoises. Quelqu’un a mis un 20 $ sur la table (et je pense que ce quelqu’un s’appelait Florent Bilodeau) avant de mettre au défi les autres participants d’en mettre autant. C’est ainsi que furent versés les premiers dollars de ce qui s’appellera pendant quelques temps le Fonds fransaskois. Mais quelques centaines de dollars ne vont pas loin. Et de l’autre côté, la Fondation de la radio française en Saskatchewan n’avait pas suffisamment de capital pour envisager un développement futur. Il a donc été envisagé de fusionner les deux fonds. Des discussions ont été amorcées entre les deux groupes. Puis une campagne de sensibilisation a été organisée dans les communautés. Il y a eu de l’opposition de certains membres de la Fondation qui craignaient que les fonds puissent être mal gérés et qu’il y ait éventuellement une perte du capital. Finalement les deux fonds s’unirent pour le meilleur et pour le pire. La Fondation fransaskoise était née. Le capital de la Fondation fransaskoise débuta autour de 800 000 $ et gagna de l’argent graduellement par les campagnes d’automne, les francothons, les dons individuels, la création de fonds auxiliaires et les investissements. La crise économique de 2008 vint presque à bout de l’organisme mais des Fransaskoises et des Fransaskois ont cru dans le futur de la Fondation et s’attaquèrent à la reconstruction du capital. Aujourd’hui, la FF a dépassé le cap du 1.2 millions $ mais il faudrait avoir environ 5 millions $ (et idéalement 8 millions $ comme le Francofonds du Manitoba) pour vraiment appuyer la communauté fransaskoise. Depuis une couple d’années, la Fondation remet environ 25 000 $ en bourses aux étudiants au postsecondaire et environ 25 000 $ en subventions pour des projets communautaires. Cela semble peu mais c’est un effort considérable lorsque l’on regarde les capacités en capital et retour en intérêts de l’organisme. Il faut donc travailler à la fois sur la croissance du fonds de capital tout en redonnant à la communauté. C’est pourquoi les Fransaskois sont encouragés à donner généreusement au fonds de leur choix. On encourage également les organismes, les individus et les familles à créer des fonds auxiliaires pour appuyer les causes qui leur tiennent à cœur. La Fondation fransaskoise est en campagne de financement d’automne en conjonction avec la Coopérative des publications fransaskoises et son Fonds de L’Eau vive. Je vous encourage donc à donner à nouveau généreusement pour le futur mais aussi le présent de la communauté. Partager Imprimer