Réjean Paulin 26 février 2019 Parlons de francophobie « Francophobie ». Voilà que ce mot nauséabond réapparait dans le vocabulaire courant. Il plane sur tout le Canada. Le Nouveau-Brunswick est gouverné par un gouvernement minoritaire à la merci d’un parti hostile aux francophones.
25 février Regina Remaniement du CA de l'ACFR François-Regis Kabahizi a été nommé président de l'Association canadienne-française de Regina, suite à la démission de Sylvie...
Faux pas : apéritif avant le premier album de Ponteix REGINA - Mario Lepage et sa formation Ponteix, lançait le 25 janvier dernier une nouvelle composition originale intitulée Faux Pas....
Gens d'ici Richard Speath : une relation familiale avec des Afro-Canadiens Pour ce mois de célébration de l'histoire des Noirs, j’ai rencontré un Fransaskois dont la vie a été profondément marquée par sa...
Si les immigrants s’en mêlaient… Les minorités visibles dans la fonction publique fédérale : perceptions et réalités Angélique Ruzindana Umunyana a souvent été questionnée sur l’accès des immigrants aux emplois dans la fonction publique fédérale. Elle...
Le chanteur ne rencontre pas tous les critères d'admission Kaya Free ne pourra pas aller à Granby REGINA - Le Festival international de la chanson de Granby se voit forcé de refuser la candidature de Kaya Free.
2 février 2019 Frédéric Frédéric Dupré 39060 Archives, 2019, Communautaire, Regina, Autochtones / Métis, Mon métier, ma passion Vincent Collette : protecteur de langues en voie de disparition Gens d'ici Vincent Colette Ph. D., linguiste, spécialiste des langues autochtones du Canada Photo: Frédéric Dupré (2019) REGINA - Homme de terrain et homme de lettres, Vincent Collette est un linguiste basé à l’Université des Premières Nations. Il collecte les mots et les histoires d’une culture fragilisée par des siècles d’assimilation. Il documente une langue qui pourrait bien disparaître bientôt : le nakota. Il est d’ailleurs le seul spécialiste au Canada de cette langue parlée par les Assiniboines. Ce peuple autochtone qui a migré au XVIIe siècle dans les Prairies. On les retrouve aujourd’hui principalement dans le sud-est de la province. Originaire du Québec, il a complété son doctorat à l’Université Laval avant de venir s’établir à Regina, il y a quatre ans, avec sa conjointe. Depuis son arrivée, il s’affaire à enregistrer les paroles des derniers locuteurs de cette langue en voie de disparition. « Je suis en contact avec des personnes dans les communautés autochtones qui me demandent de leur traduire des mots. Mais quand je découvre de nouveaux mots ou expressions langagières, je suis vraiment content. Quand on fait beaucoup de terrain, on parle avec les gens, il y a des trucs qui ressortent que tu ne peux pas avoir autrement dans des contextes plus formels. » Plusieurs langues autochtones sont aujourd’hui en péril. Son travail de moine consiste à collecter et à documenter rigoureusement les mots, les expressions et les histoires de ce peuple dépossédé de sa langue à la suite à la colonisation. On compte aujourd’hui une poignée de gens pouvant encore parler couramment cette langue. Il y a donc urgence d’agir pour la protéger. Il s’affaire présentement à rédiger le premier dictionnaire du nakota. Un document qui, il l’espère, permettra aux futures générations de retrouver leur langue lorsque les derniers locuteurs auront disparu. En plus de s’intéresser aux langues autochtones, il est aussi passionné par les patois français et plus particulièrement par l’auvergnat, une langue ancienne encore parlée par les aînés dans la région du Massif central en France. Au-delà de sa profession, Vincent est père de deux jeunes enfants, nés en Saskatchewan. Balises Gens d'iciVincent Collette Partager Imprimer