20 janvier Société Vœux de 2019 ici et ailleurs: Le déclin du populisme et la débandade de Trump L’Ontario demeure sous le choc des coupes du gouvernement Ford, et qui laissent présager une autre année difficile pour les minorités....
Régime sans sel L’hiver arrive et arrive avec lui le bal des saleuses. Inlassablement, des hommes et femmes arpentent chaque jour les routes pour faire...
Le ruban de la cassette : projet novateur d’Anique Granger Le ruban de la cassette prend d’abord la forme d’un podcast, qui nous permet de suivre le développement d’une chanson. Un album...
2019 : Année internationale des langues autochtones L’année 2019 a été proclamée l’Année internationale des langues autochtones par l’Assemblée générale des Nations Unies.
Quand la vérité tue Dans le bilan annuel de Reporter sans frontières (RSF), l’année 2018 a été particulièrement meurtrière avec 80 journalistes tués dans...
10 avril 2024 Dominique Liboiron 16969 Chroniques, Aventure et plein air C’est la faute de Wilf Perreault Je me suis trouvé un nouveau passe-temps qui me permet d’être dehors et de faire de la photo : j’explore des ruelles à la recherche de vieilles voitures. En me promenant, je pense souvent au peintre fransaskois Wilf Perreault qui est connu pour les scènes de ruelles de Regina. Originaire d’Albertville, un hameau situé à 30 minutes au nord-est de Prince Albert, Wilf Perreault a grandi à Saskatoon. Son œuvre capte la beauté des quatre saisons et l’ambiance paisible des ruelles. J’aime les ruelles parce qu’elles sont le côté un peu caché d’une communauté. C’est comme si elles m’invitaient à les explorer. On y retrouve souvent des automobiles délaissées. Le soleil, le temps et l’érosion les transforment, mais je ne dirais pas qu’ils les dégradent. Plutôt, ils leur donnent une patine. Je m’intéresse au plein air, aux autos et à la photographie depuis longtemps. J’ai pris conscience de l’art de Wilf Perreault durant mon adolescence. Il a confirmé à mes yeux que la beauté existe même dans les coins délaissés. En plus de son influence, je ressens dernièrement l’influence des réseaux sociaux. J’ai trouvé sur Instagram des photographes qui affichent des images de vieilles autos. Parfois, je me joins à eux et je partage mes clichés. Chacun a son style. Pour ma part, je me concentre sur les petits détails, tels que les emblèmes en chrome et les autocollants. Bien que j’aime découvrir des autos que je n’ai jamais prises en photo, je ne me tanne pas de certaines voitures. Par exemple, il y a une Mercury Meteor de 1960 qui me plaît en raison de son autocollant du centenaire de notre pays. Je me suis rendu à quelques reprises pour la prendre en photo, mais la dernière fois s’est moins bien passée. Avant de prendre la photo, j’ai tenté de mettre un filtre sur ma lentille, mais il est tombé à terre. Étant rond, il a roulé sous la voiture pour ensuite se perdre dans un tas de feuilles sèches. J’étais prêt à me faufiler sous la voiture pour le retrouver. Cependant, les pneus étaient tous dégonflés, alors je n’avais pas assez d’espace. En raison du soleil, le dessous de la voiture était plongé dans l’ombre et je n’arrivais pas à voir le filtre en verre et en métal noir. J’ai dû y retourner en soirée, cette fois équipé d’un râteau et d’une lampe de poche. Je n’arrivais pas à tenir la lampe en même temps que je tassais les feuilles avec le râteau. Heureusement, un couple dans la vingtaine marchait non loin de la voiture et je les ai recrutés pour m’aider. Le jeune homme a tenu la lampe de poche et nous avons tout de suite vu le filtre. J’ai réussi à le tirer vers nous avec le râteau. Pour remercier le jeune homme, j’ai dit à sa blonde qu’il ferait un bon mari. Elle est restée silencieuse. Je ne sais pas comment interpréter son silence, mais j’en ris encore. Partager Imprimer