4 juillet Communautaire La communauté africaine divisée autour de la CAFS SASKATOON - Une centaine de personnes étaient présentes à l'Assemblée générale annuelle de la CAFS qui s'est tenue dans une ambiance...
Message de Denis Simard, président de l'ACF Message de Denis Simard suite au jugement de la Cour du Banc de la Reine qui lui accorde la présidence de l'Assemblée communautaire...
Coup de théâtre juridique pour l'Assemblée communautaire fransaskoise Le juge Chicoine accorde la présidence de l'ACF à Denis Simard Le juge Chicoine de la Cour du Banc de la Reine de la Saskatchewan a rendu son verdict. Denis Simard est proclamé président de l' Assemblée...
Lancement de "Regarde derrière toi" Un roman créé avec des élèves de deux écoles de Moose Jaw MOOSE JAW - Ce roman jeunesse de Mme Noël-Maw, avec la participation des élèves de 5e et 6e année, raconte l’histoire d’un clown...
La Société historique de la Saskatchewan honorée par la province REGINA - Son Honneur, l’honorable W. Thomas Molloy, le lieutenant-gouverneur de la Saskatchewan a remis un prix à la Société historique de...
15 mars 2022 Leslie Garrido-Diaz 8018 Arts et culture, Cinéma , Le 7e art Âme noire, un coup de cœur coloré Âme noire est un court métrage québécois sorti en 2001 et réalisé par Martine Chartrand qui utilise la peinture sur verre pour plonger le spectateur au cœur de la culture noire. Je vous explique pourquoi il faut absolument voir ce film d’animation. L’œuvre nous emmène dans le quartier de Saint-Henri à Montréal, en plein hiver, où l’amour d’une grand-mère vient réchauffer le cœur de son petit-fils en lui contant l’histoire des peuples noirs à travers les siècles. Bien que le film soit destiné à la jeunesse, il fait le bonheur des artistes et des amateurs d’histoires, entre douleurs du passé, exclusion, abus de pouvoir, espoir, sacrifices et liberté. Un peu comme on opposerait le blanc au noir, l’artiste et réalisatrice d’origine haïtienne présente les défis et succès vécus par ces peuples en utilisant la dualité et la complémentarité des tons bleutés et des couleurs orangées. Pas étonnant que le film ait remporté l’Ours d’or du court métrage au Festival de Berlin en 2001 quand on voit le travail d'orfèvre réalisé dans la composition de cadre. De tableau en tableau, les images sont saturées de couleur, les peintures s’enchaînent, rendant un fabuleux hommage au genre du film d’animation et au courant impressionniste. Les différentes couches donnent de la texture à cette plaque de verre en deux dimensions, y apportent lumière et profondeur de champ et vie. L’illusion est là, elle est grandiose et d’une énergie créative incroyable. Pas de barrière de la langue, car l’image et le son s’unissent pour établir le dialogue, ouvrant l'accès de l’œuvre à un large public. Le spectateur est apaisé par les sons de la savane, caressé par la douceur du coton, lacéré par les cordages des galères et termine par partager le poids de la canne à sucre et celui des chaînes de l’esclavagisme. L’expérience est immersive, presque sensorielle. Des rythmes ancestraux en passant par les chants gospels jusqu’aux tonalités jazzy, la bande-son nous transporte à un rythme rapide et exaltant à travers des lieux qui ont marqué l’histoire des peuples noirs. I have a dream… La voix de Martin Luther King résonne, sonnant le glas de la soumission. Le film ne dure que dix minutes et on aimerait qu’il dure plus longtemps afin de pouvoir continuer le voyage aux côtés de cet enfant. Un voyage rempli d’originalité et de poésie, d’ici et maintenant. Partager Imprimer