4 juillet Courrier du lecteur Roger Gauthier doit céder la présidence à Denis SImard Message de Roger Gauthier suite au jugement Chicoine Président de l'Assemblée communautaire fransaskoise depuis le 2 février 2018, Roger Gauthier se voit contraint de céder la présidence à Denis...
Coup de théâtre juridique pour l'Assemblée communautaire fransaskoise Le juge Chicoine accorde la présidence de l'ACF à Denis Simard Le juge Chicoine de la Cour du Banc de la Reine de la Saskatchewan a rendu son verdict. Denis Simard est proclamé président de l' Assemblée...
Lancement de "Regarde derrière toi" Un roman créé avec des élèves de deux écoles de Moose Jaw MOOSE JAW - Ce roman jeunesse de Mme Noël-Maw, avec la participation des élèves de 5e et 6e année, raconte l’histoire d’un clown...
La Société historique de la Saskatchewan honorée par la province REGINA - Son Honneur, l’honorable W. Thomas Molloy, le lieutenant-gouverneur de la Saskatchewan a remis un prix à la Société historique de...
Appui des députés communautaires aux revendications scolaires fransaskoises Pour le président de l’ACF, Roger Gauthier, « quand il est question de nos droits constitutionnels, on a un devoir...
20 avril 2023 Mychèle Fortin 8311 Religion, Chroniques, Horizons - Chronique littéraire Dieu… Ça ne mène pas toujours où on pense (Extrait) (…) J’ai grandi à Ottawa, dans la lumière catholique et dorée des années cinquante. Petite, je ne doutais ni de moi, ni des autres, ni de Dieu. Avec qui je m’entretenais régulièrement. J’aimais bien les églises. Et les prêtres. Tous les samedis en me rendant à ma leçon de piano, je m’arrêtais à l’église pour jaser avec monsieur le curé. Dans la sacristie, nous pliions des bulletins paroissiaux, il me donnait des retailles d’hostie, je lui racontais ma vie. Comment faisait-il pour m’endurer ? Je gazouillais sans arrêt. Et je posais des questions. « Mon cousin m’a montré son pénis. Est-ce que c’est un péché ? » « Je veux être un Père blanc d’Afrique mais mon père dit que c’est pas possible parce que je suis une fille. Pourquoi les filles peuvent pas être des Pères blancs d’Afrique ? » (J’ai appris beaucoup plus tard que ce prêtre dominicain avait défroqué. Aurais-je contribué à semer le doute ?) Église Saint-Jean-Baptiste Crédit: Mychèle Fortin À l'aube d’un matin d’automne. J’ai sept ans. Je me réveille avec l’envie d’aller à la messe. Je m’habille, sors de la maison sans faire de bruit. Le jour se lève à peine. Les rues sont désertes. Je me rends à l’église que nous fréquentons, l’église Saint-Jean-Baptiste. Les portes sont barrées. Tant pis. Je me rends jusqu’à une autre église, luthérienne ou anglicane je ne sais plus, mais « anglaise » en tout cas. Ça n’a pour moi aucune importance. Mais les portes de celle-ci sont barrées, elles aussi. Déçue, je retourne lentement vers chez-moi. Une voiture de police s’arrête à ma hauteur. Le policier me demande gentiment ce que je fais là. Je lui réponds que je voulais aller à l’église, mais qu’elles sont toutes fermées. Il me demande où j’habite et propose de me raccompagner. Je dis « OK ». La tête de mon père lorsqu’il ouvre la porte et me trouve en compagnie d’un agent de police. Peu après, celui-ci repart, perplexe mais rassuré. Tout aussi perplexe et visiblement secoué, mon père me demande ce que je veux pour déjeuner. Il n’avait pas eu le temps de se rendre compte que je n’étais pas dans mon lit. Je ne sais plus ce que j’ai mangé. Mais pendant qu’il s’affairait, je me suis mise au piano, pour le rassurer. Partager Imprimer