7 juin Numéro 4 Une troisième édition pour La trahison REGINA - Les Éditions de la nouvelle plume ont lancé une troisième édition de la pièce La trahison, de Laurier Gareau, à La Cité universitaire...
La FAF ne profitera pas de la majoration de 20 % des subventions aux organismes Pas de financement supplémentaire pour les aînés fransaskois Les organismes fransaskois verront le financement de leur programmation 2018-2019 majoré de 20 % cette année par Patrimoine canadien. La...
Une semaine de films francophones à Saskatoon Le festival CINERGIE populaire auprès des écoles SASKATOON - Si le Festival du film francophone de Saskatoon a toujours le vent dans les voiles, après treize éditions, c’est en grande...
Joe Fafard revisite Van Gogh à Toronto Après dix ans d’absence, le sculpteur canadien de renommée internationale, Joe Fafard, fait son grand retour à Toronto pour...
Célébration des 10 ans de la CAFS Un menu rythmé pour le 9e Gala culturel africain SASKATOON - Près de 300 personnes se sont présentées à ce gala pour célébrer non seulement la culture africaine, mais aussi le 10e anniversaire de...
17 février 2020 AJEFS 29594 Société, Femmes, Chronique juridique L’affaire personne: Les droits des femmes au Canada Jusqu’à la fin du 19e siècle, les femmes mariées n’avaient pas le droit de posséder de propriété. Au moment de l’affaire « personne », les femmes dans la plupart des provinces canadiennes venaient tout juste d’obtenir le droit de vote. Par exemple, les femmes du Manitoba, de la Saskatchewan, de l’Alberta et de la Colombie-Britannique n’ont pas obtenu le droit de vote avant 1917. Et ce n’est que deux ans plus tard qu’elles ont obtenu le droit de vote aux élections fédérales. Même si les choses changeaient, en 1927 les droits des femmes n’étaient toujours pas établis. En 1927, cinq femmes de l’Alberta voulaient faire progresser les choses plus rapidement. Emily Murphy, Henrietta Muir Edwards, Nellie McClung, Louise McKinney et Irene Parlby ont amené leur cause à la Cour suprême du Canada. La question était de savoir si les femmes étaient comprises dans l’interprétation légale du terme « personne ». À cette époque, l’article 24 de la Loi sur l’Amérique du Nord britannique de 1867, stipulait que seulement « des personnes ayant les qualifications voulues » pouvaient faire partie du Sénat. La Cour suprême du Canada avait alors décidé que le mot « personne » excluait les femmes. Les « Célèbre cinq » ont alors porté leur cause en appel au Comité judiciaire du Conseil privé britannique, le plus haut tribunal d’appel au Canada à l’époque. Le 18 octobre 1929, la décision est annoncée par Lord Sankey, grand chancelier de Grande-Bretagne, en leur faveur, reconnaissant que les femmes étaient éligibles à devenir sénatrices. La décision mentionnait : « L’exclusion des femmes de toute charge publique est un vestige d’une époque plus barbare. Aux personnes qui se demandent si le mot « personne » doit comprendre les femmes, la réponse est évidente, pourquoi pas? » Besoin d’information juridique? Visitez le site saskinfojustice.ca ou contactez l'Association des juristes d'expresssion française de la Saskatchewan : 1 855-924-8543 / centre@saskinfojustice.ca Balises L'Affaire personne Partager Imprimer