7 juin Numéro 4 Une troisième édition pour La trahison REGINA - Les Éditions de la nouvelle plume ont lancé une troisième édition de la pièce La trahison, de Laurier Gareau, à La Cité universitaire...
La FAF ne profitera pas de la majoration de 20 % des subventions aux organismes Pas de financement supplémentaire pour les aînés fransaskois Les organismes fransaskois verront le financement de leur programmation 2018-2019 majoré de 20 % cette année par Patrimoine canadien. La...
Une semaine de films francophones à Saskatoon Le festival CINERGIE populaire auprès des écoles SASKATOON - Si le Festival du film francophone de Saskatoon a toujours le vent dans les voiles, après treize éditions, c’est en grande...
Joe Fafard revisite Van Gogh à Toronto Après dix ans d’absence, le sculpteur canadien de renommée internationale, Joe Fafard, fait son grand retour à Toronto pour...
Célébration des 10 ans de la CAFS Un menu rythmé pour le 9e Gala culturel africain SASKATOON - Près de 300 personnes se sont présentées à ce gala pour célébrer non seulement la culture africaine, mais aussi le 10e anniversaire de...
5 novembre 2021 Frédéric Frédéric Dupré 13209 Société, Chroniques, L'Apostrophe Les symptômes post-pandémie: séparer le bon grain de l’ivraie Grains Crédit : Avinash Kumar / Unsplash L’humanité a été profondément ébranlée par la pandémie. Tel un « saut quantique », elle nous a tous propulsés dans un nouveau paradigme, éclatant au passage les fondations de nos vies en morceaux. La pandémie n’a pas complètement changé le monde, mais elle a modifié notre rapport à ce dernier. Elle a remis en question notre sens de notre liberté personnelle et de notre responsabilité collective. Certes, les lois de la physique n’ont pas changé, mais notre perception et notre relation avec ces lois ont évolué. Ce sont lors de situations de crise que les valeurs des gens se révèlent. Celles-ci sont fondées sur des croyances, connaissances et expériences. La pandémie a certainement été ce révélateur amenant des communautés, des amis et même des familles à mettre à nu leur vision du monde et des moyens pour répondre à cette crise de santé publique. Le débat est sain et la pensée critique tout autant. Toutefois, les sources d’information sur lesquelles se basent ces débats constituent un risque pour les profanes de la science que nous sommes. Rares sont ceux qui peuvent comprendre les virus, la fabrication des vaccins ou encore les facteurs épidémiologiques favorisant l’émergence d’une pandémie meurtrière. L’univers de l’information dans lequel nous vivons aujourd’hui, où chacun peut faire ses propres « recherches » sur l’internet, a permis à certains d’insuffler des doutes dans la science actuelle et de proposer des théories non scientifiques pour expliquer l’origine et le traitement de ce virus. Comme nous l’avons tous vu, les « spécialistes de la pandémie » pullulaient sur les réseaux sociaux, blogues et réseaux d’amis pour nous expliquer la « vérité ». Du même coup, des scénarios machiavéliques se sont infiltrés dans les croyances populaires, présentant les mesures de santé publique comme un coup autoritaire des gouvernements pour contrôler nos vies. Certaines « croyances » ne permettent aucun dialogue critique quand même les faits les plus élémentaires ne sont pas considérés comme valables. Il a donc été très difficile de faire changer d’idée ceux et celles qui ont trouvé une « vérité » qui ne correspondait pas au discours scientifique dominant. Ces « savoirs » sont malheureusement devenus le nouveau virus contre lequel aucun vaccin ne semble exister. Sinon, la loi de la sélection naturelle… Dans cet univers où savoirs et croyances s’entremêlent, séparer le vrai du faux n’est pas une entreprise facile pour tous. Cette pandémie a mis en lumière l’importance de nos sources d’informations et le fait que, malheureusement, certains ont préféré croire que l’ivraie était le bon grain. Balises Les symptômes post-pandémie Partager Imprimer