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La FAF ne profitera pas de la majoration de 20 % des subventions aux organismes Pas de financement supplémentaire pour les aînés fransaskois Les organismes fransaskois verront le financement de leur programmation 2018-2019 majoré de 20 % cette année par Patrimoine canadien. La...
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Joe Fafard revisite Van Gogh à Toronto Après dix ans d’absence, le sculpteur canadien de renommée internationale, Joe Fafard, fait son grand retour à Toronto pour...
30 septembre 2023 Dominique Liboiron 14819 Société, Voyages, Chroniques, Aventure et plein air Dire adieu à l’été L’été arrive trop tard et se termine trop tôt. Hélas, telle est la vie au Canada. Pour bien conclure l’été, j’ai entrepris un dernier voyage en canot et, déjà, l’automne s’annonce par des voies plus ou moins subtiles. Mon voyage a commencé le 30 août. Le but était de me rendre à la Grande Fourche et de l’explorer. La Grande Fourche, située à une heure en auto à l’ouest de Medicine Hat, porte ce nom en raison des deux rivières qui se retrouvent à cet endroit. Quand elles s’unissent, la rivière Bow et la rivière Oldman forment la rivière Saskatchewan Sud qui traverse ensuite la province. Mon voisin Daniel m’a aidé à transporter mon canot le long de la rivière Oldman à Lethbridge. Les arbres qui longent le cours d’eau étaient verts, mais ici et là quelques feuilles jaunes paraissaient et chuchotaient l’arrivée du spectacle des couleurs. En quittant Lethbridge, la rivière Oldman traverse des badlands. Au-delà de la berge, où les peupliers poussent en abondance, j’ai contemplé les falaises, les hoodoos et le paysage rude typique de Drumheller et du sud de l’Alberta. Le troisième jour de mon voyage, soit le 1er septembre, j’ai vu en soirée une lune géante à l’horizon. Elle était d’un orange tout à fait vif et cinq coyotes très près de mon camp chantaient pour accompagner sa levée dans le ciel. C’était la lune de la récolte et un symbole des moissons d’automne. Les oiseaux ont annoncé à leur tour le changement des saisons. Par exemple, j’ai vu 20 bernaches voler en forme de V. Quant à l’hirondelle à front blanc, j’ai vu littéralement des milliers de ses nids le long des falaises, mais tous vides. Les hirondelles étaient déjà parties vers le sud. Par contre, la tourterelle triste y était toujours. J’en ai vu beaucoup. Ses oiseaux au cri plaintif ont horreur du froid. Elles partent la nuit du premier gel, alors leur présence indiquait que du côté de la température l’été régnait encore. D’ailleurs, le soleil était plombant et j’ai mis de l’écran solaire à deux reprises. Je suis arrivé à la Grande Fourche le 3 septembre. Je suis resté un jour de plus pour mieux découvrir le site et pour prolonger mon été autant que possible. Le lendemain, c’est-à-dire le lundi de la longue fin de semaine, et le jour qui marque la fin non officielle de l’été, j’ai chargé mon camion que j’avais laissé à la fourche auparavant et je suis retourné chez moi. Partager Imprimer