26 avril Ponteix Le Francothon à Ponteix C’est à Ponteix, le dimanche 22 avril, qu’a été donné le coup d’envoi de la série d’activités organisées à travers la...
50 ans plus tard : Une histoire intellectuelle de la commission... Le remède pour un Canada malade reste à découvrir La commission Laurendeau-Dunton des années 1960 a tenté de penser le Canada et de panser ses blessures. Mais Pierre Trudeau a écarté le fruit de...
Feuilles de route et plans d’action 20 ans de stagnation pour les langues officielles Depuis 2003, l’appui d’Ottawa aux langues officielles en milieu minoritaire n’aura pas été augmenté ni indexé pour tenir compte...
Un Plan d’action de bon augure Le Plan d’action pour les langues officielles a été finalement dévoilé le 28 mars à Ottawa. Avec 2,7 milliards de dollars prévus pour...
Savoir accueillir l’autre en français Si la construction identitaire est parfois fort complexe, en revanche, elle crée souvent d’heureux mélanges.
26 novembre 2023 Gilbert Troutet 5268 Horizons - Chronique littéraire Terre promise « Quand le dernier vieux loup hurlera son ultime prière au ciel, nous entendrons pour une dernière fois la note aiguë de l’âme sacrée de bois. » (Serge Bouchard) Au commencement était le nord Le nord de ce pays où le ciel s’éternise où les aurores dansent la nuit La forêt déployait son manteau d’épinettes jusqu’aux franges de la toundra Les rivières roulaient des eaux écumeuses limpides Là naissait le saumon Des chapelets de lacs turquoise émeraude S’égrenaient à la file indienne Au commencement était la vie Des hordes de caribous arpentaient la plaine Aux premières gelées De grands vols de bernaches pointaient vers le sud faisant halte parfois sur les îles De loin en loin Un filet de fumée s’élevait de quelques tipis Sont venus les coureurs-de-bois les chercheurs d’or les marchands de sables mouvants Sous leurs pieds Une terre noire comme l’asphalte de leurs rues Ils ont creusé l’idée mine de rien Bûché le bois Chassé l’Indien Sont revenus les dinosaures Qu’on croyait disparus depuis la nuit des temps Métal hurlant Monstres d’acier Les pattes dans la fange La tête ailleurs à Montréal ou Calgary Et voici la terre promise celle qui livre tout son suc Après nous le désert La table est mise Mais le couvert reviendra-t-il jamais? Je n’aurai plus pour toi un lac ni forêt millénaire ni rivière à saumon ni orignal ni caribou Les oiseaux de passage Feront un grand détour par les contrées sauvages s’il en reste Alors nous nous dirons incrédules et contrits que nous avons perdu le nord Partager Imprimer