10 mai En quelques mots Passer les traditions Depuis que les deux troupes de danses folkloriques de la communauté fransaskoise ont cessé d’exister, un vide s’est créé. Les Danseurs...
Pour 2018, le Francothon a dû se réinventer REGINA - Pour l’édition 2018 du Francothon, le spectacle unique a été remplacé par une série d’activités communautaires organisées à...
Le journal de l’avenir Quand j’étais jeune, à la maison, nous avions l’habitude de recevoir trois journaux : L’Événement, journal du matin, Le...
Le juge Chicoine remet en question l’autorité de la Commission indépendante Revers de l’ACF à la Cour du Banc de la Reine Selon l’issue d’une démarche en cours devant les tribunaux, l’ACF pourrait se retrouver avec une nouvelle présidence.
Le pape François n'offrira pas d'excuses de l'Église aux Premières Nations Pas de guérison sans pardon Une lettre de la Conférence des évêques catholiques du Canada (CECC), adressée aux Autochtones, nous apprenait récemment que le pape François ne...
26 novembre 2023 Gilbert Troutet 5268 Horizons - Chronique littéraire Terre promise « Quand le dernier vieux loup hurlera son ultime prière au ciel, nous entendrons pour une dernière fois la note aiguë de l’âme sacrée de bois. » (Serge Bouchard) Au commencement était le nord Le nord de ce pays où le ciel s’éternise où les aurores dansent la nuit La forêt déployait son manteau d’épinettes jusqu’aux franges de la toundra Les rivières roulaient des eaux écumeuses limpides Là naissait le saumon Des chapelets de lacs turquoise émeraude S’égrenaient à la file indienne Au commencement était la vie Des hordes de caribous arpentaient la plaine Aux premières gelées De grands vols de bernaches pointaient vers le sud faisant halte parfois sur les îles De loin en loin Un filet de fumée s’élevait de quelques tipis Sont venus les coureurs-de-bois les chercheurs d’or les marchands de sables mouvants Sous leurs pieds Une terre noire comme l’asphalte de leurs rues Ils ont creusé l’idée mine de rien Bûché le bois Chassé l’Indien Sont revenus les dinosaures Qu’on croyait disparus depuis la nuit des temps Métal hurlant Monstres d’acier Les pattes dans la fange La tête ailleurs à Montréal ou Calgary Et voici la terre promise celle qui livre tout son suc Après nous le désert La table est mise Mais le couvert reviendra-t-il jamais? Je n’aurai plus pour toi un lac ni forêt millénaire ni rivière à saumon ni orignal ni caribou Les oiseaux de passage Feront un grand détour par les contrées sauvages s’il en reste Alors nous nous dirons incrédules et contrits que nous avons perdu le nord Partager Imprimer