12 avril Courrier du lecteur Mychèle Fortin quitte la barre de l'Eau vive L’aventure... On ne peut qu’être abasourdis par la qualité et la quantité du travail que Mychèle a abattu depuis qu’elle s’est retrouvée à la...
Un stage en nutrition en Saskatchewan : témoignage Finissante du baccalauréat en sciences de la nutrition de l’Université d’Ottawa, j’ai eu la chance de réaliser un stage de trois...
Dominique Sarny quitte l'Assemblée communautaire fransaskoise REGINA - Dominique Sarny, directeur général de l’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF), a remis sa démission le 9 avril.
1 000 personnes dans les rues de 3 communautés Les Tintamarres fransaskois Trois communautés de la province, Moose Jaw, Prince Albert et Gravelbourg, ont organisé des Tintamarres le 20 mars 2018. Au total, ce sont près de...
La Cité universitaire francophone « s’autochtonise » Depuis sa fondation en 2005, le Centre canadien de recherche sur les francophonies en milieu minoritaire (CRFM) de l’Université de Regina...
2 février 2019 Frédéric Frédéric Dupré 39028 Archives, 2019, Communautaire, Regina, Autochtones / Métis, Mon métier, ma passion Vincent Collette : protecteur de langues en voie de disparition Gens d'ici Vincent Colette Ph. D., linguiste, spécialiste des langues autochtones du Canada Photo: Frédéric Dupré (2019) REGINA - Homme de terrain et homme de lettres, Vincent Collette est un linguiste basé à l’Université des Premières Nations. Il collecte les mots et les histoires d’une culture fragilisée par des siècles d’assimilation. Il documente une langue qui pourrait bien disparaître bientôt : le nakota. Il est d’ailleurs le seul spécialiste au Canada de cette langue parlée par les Assiniboines. Ce peuple autochtone qui a migré au XVIIe siècle dans les Prairies. On les retrouve aujourd’hui principalement dans le sud-est de la province. Originaire du Québec, il a complété son doctorat à l’Université Laval avant de venir s’établir à Regina, il y a quatre ans, avec sa conjointe. Depuis son arrivée, il s’affaire à enregistrer les paroles des derniers locuteurs de cette langue en voie de disparition. « Je suis en contact avec des personnes dans les communautés autochtones qui me demandent de leur traduire des mots. Mais quand je découvre de nouveaux mots ou expressions langagières, je suis vraiment content. Quand on fait beaucoup de terrain, on parle avec les gens, il y a des trucs qui ressortent que tu ne peux pas avoir autrement dans des contextes plus formels. » Plusieurs langues autochtones sont aujourd’hui en péril. Son travail de moine consiste à collecter et à documenter rigoureusement les mots, les expressions et les histoires de ce peuple dépossédé de sa langue à la suite à la colonisation. On compte aujourd’hui une poignée de gens pouvant encore parler couramment cette langue. Il y a donc urgence d’agir pour la protéger. Il s’affaire présentement à rédiger le premier dictionnaire du nakota. Un document qui, il l’espère, permettra aux futures générations de retrouver leur langue lorsque les derniers locuteurs auront disparu. En plus de s’intéresser aux langues autochtones, il est aussi passionné par les patois français et plus particulièrement par l’auvergnat, une langue ancienne encore parlée par les aînés dans la région du Massif central en France. Au-delà de sa profession, Vincent est père de deux jeunes enfants, nés en Saskatchewan. Balises Gens d'iciVincent Collette Partager Imprimer