2 février Coup d'oeil sur le monde Batoche, comme si vous y étiez Dans le roman Encountering Riel de David D. Orr, il n'y a ni bons ni méchants. C'est ce qui en fait la force.
Collaboration du Collège Mathieu, Saskatchewan Polytechnic et l'Université... Un soutien au développement de l’éducation postsecondaire en français Le Collège Mathieu, la Saskatchewan Polytechnic et l’Université de Regina ont signé une lettre d’intention visant la collaboration...
Journée des carrières en santé Le Consortium national de formation en santé de La Cité universitaire francophone de l’Université de Regina a organisé, pour la première...
Gala annuel de la diversité Deux entreprises codirigées par des Fransaskoises récompensées Deux entreprises locales distinctes, dont les copropriétaires sont des Fransaskoises, ont été récompensées lors du Gala annuel de la diversité...
Irène Chabot : hommage de trois membres de la communauté Hommages de trois membres de la communauté fransaskoise à Irène Chabot!
26 novembre 2015 Alexandra Drame (EV) 40374 2015, CÉCS - Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan, Économie, Immigration Les immigrants découvrent la recherche d’emploi ‘’à la canadienne’’ Atelier en recherche d'emploi pour les immigrants Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan a offert l'atelier "Recherche d’emploi, du point de vue de l’employeur" animé par Jay Fuller. Photo: Alexandra Drame (2015) SASKATOON - Afin de guider les nouveaux arrivants dans les dédales du processus de recrutement canadien, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) a organisé un atelier de préparation à la rédaction de CV et aux entretiens d’embauche le vendredi 20 novembre à Saskatoon. Immigrer dans un pays où les us et coutumes ne sont pas les mêmes peut être déstabilisant. Mais quand, en plus, les pratiques de recrutement dans votre pays d’accueil diffèrent elles aussi, cela peut devenir handicapant pour trouver un emploi. D’où l’atelier de rédaction de CV et préparation aux entretiens organisé par le CECS. Le formateur du jour, Jay Fuller travaille dans les ressources humaines depuis près de 20 ans. Il a lui-même été de l’autre côté du miroir, en tant qu’immigrant, lorsqu’il est parti pendant 4 ans en Afrique centrale, au Gabon. Et c’est ce qui fait l’intérêt de son atelier : avec environ 200 recrutements par an, Jay Fuller peut donner le point de vue de l’employeur et expliquer comment rédiger un CV canadien qui atterrira en haut de la pile, plutôt que dans la corbeille à papiers. Pour Félicité Nigobora, coordonnatrice pour l’intégration économique des immigrants francophones au CÉCS, « les nouveaux arrivants doivent prendre conscience des réalités du marché de l’emploi et comprendre le processus de sélection des CV, connaître les stratégies pour obtenir une entrevue. Nous leur expliquons aussi que la multiculturalité des candidats est un phénomène relativement nouveau pour les employeurs de la Saskatchewan ». Pourquoi certains employeurs préfèrent contacter Matthew plutôt que Samir? Ce titre est celui d’une étude réalisée à Montréal, Toronto et Vancouver par Philip Oreopoulos, chercheur à l’Université de Toronto. Il a ainsi envoyé 7000 CV avec les mêmes diplômes et expériences professionnelles, en changeant juste les noms des candidats. Ceux portant des noms à consonance étrangère étaient contactés entre 35 et 40% moins fréquemment que les autres. Lors de son atelier, Jay Fuller a d’ailleurs recommandé aux candidats d’angliciser leur nom, en prenant l’exemple d’une personne s’étant renommée Grant Chang et qui obtenait de nombreuses entrevues, sans même parler anglais ! Une nécessité qui a parfois du mal à être comprise chez les participants. « Je suis au Canada depuis plus de 30 ans, explique l’un d’eux. Par contre il y a des différences quant au multiculturalisme ici par rapport à l’Est où j’habitais avant. En Saskatchewan, ils préfèrent vraiment engager des gens de la place. Ça va prendre du temps à changer cette habitude. L’atelier était intéressant mais décourageant aussi. Je trouve cela difficile d’angliciser nos noms. Les immigrants font des efforts, mais les responsables des ressources humaines devraient essayer de faciliter le processus aussi, que les efforts ne soient pas à sens unique. » Pour Félicité Nigobora, les ateliers proposés par le CÉCS doivent aider les participants à mieux se vendre sur le marché de l’emploi. « Dans certains pays, le diplôme est la chose la plus importante, au détriment de la personnalité. Or au Canada, les qualités personnelles sont très importantes, presqu’autant que les études. Montrer aux gens ce que cherche l’employeur peut leur éviter beaucoup de frustrations. » Partager Imprimer