15 décembre Communautaire Deux projets fransaskois retenus par Canada 150 Pour souligner le 150e anniversaire du Canada, le gouvernement fédéral a mis sur pied un programme pour financer des projets...
"Par amitié": le rire était au rendez-vous à Gravelbourg GRAVELBOURG - Vous sentez-vous seul? Vous n’avez jamais rencontré l’âme sœur? Ou toutes vos tentatives non rien...
Le Centre francophone des Battleford de retour au Centre Don Ross NORTH BATTLEFORD - C’est au Centre Don Ross à North Battleford qu’est situé le Centre francophone des Battleford depuis...
L'armée américaine refuse d'accorder une servitude au projet Dakota Access Victoire pour les manifestants de Standing Rock Le corps des ingénieurs de l'armée américaine n'accordera pas une servitude au controversé projet d'oléoduc...
Cours de français pour adultes à Moose Jaw MOOSE JAW - À Moose Jaw, les cours de français pour adultes offerts par l'ACFMJ connaissent un immense succès.
17 février 2020 AJEFS 29494 Société, Femmes, Chronique juridique L’affaire personne: Les droits des femmes au Canada Jusqu’à la fin du 19e siècle, les femmes mariées n’avaient pas le droit de posséder de propriété. Au moment de l’affaire « personne », les femmes dans la plupart des provinces canadiennes venaient tout juste d’obtenir le droit de vote. Par exemple, les femmes du Manitoba, de la Saskatchewan, de l’Alberta et de la Colombie-Britannique n’ont pas obtenu le droit de vote avant 1917. Et ce n’est que deux ans plus tard qu’elles ont obtenu le droit de vote aux élections fédérales. Même si les choses changeaient, en 1927 les droits des femmes n’étaient toujours pas établis. En 1927, cinq femmes de l’Alberta voulaient faire progresser les choses plus rapidement. Emily Murphy, Henrietta Muir Edwards, Nellie McClung, Louise McKinney et Irene Parlby ont amené leur cause à la Cour suprême du Canada. La question était de savoir si les femmes étaient comprises dans l’interprétation légale du terme « personne ». À cette époque, l’article 24 de la Loi sur l’Amérique du Nord britannique de 1867, stipulait que seulement « des personnes ayant les qualifications voulues » pouvaient faire partie du Sénat. La Cour suprême du Canada avait alors décidé que le mot « personne » excluait les femmes. Les « Célèbre cinq » ont alors porté leur cause en appel au Comité judiciaire du Conseil privé britannique, le plus haut tribunal d’appel au Canada à l’époque. Le 18 octobre 1929, la décision est annoncée par Lord Sankey, grand chancelier de Grande-Bretagne, en leur faveur, reconnaissant que les femmes étaient éligibles à devenir sénatrices. La décision mentionnait : « L’exclusion des femmes de toute charge publique est un vestige d’une époque plus barbare. Aux personnes qui se demandent si le mot « personne » doit comprendre les femmes, la réponse est évidente, pourquoi pas? » Besoin d’information juridique? Visitez le site saskinfojustice.ca ou contactez l'Association des juristes d'expresssion française de la Saskatchewan : 1 855-924-8543 / centre@saskinfojustice.ca Balises L'Affaire personne Partager Imprimer